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Arts et People

Bernard Tapie : ce nouveau revers inattendu qui lui est infligé

Mercredi 17 mars, deux propriétés de Bernard Tapie ont été soumises à des perquisitions par des policiers français et belges, selon les informations de l'AFP. Les démêlés de Bernard Tapie avec la justice se poursuivent. Ce mercredi, deux propriétés de l'homme d'affaires situées en France ont été perquisitionnées dans le cadre d'une enquête sur de possibles fraudes financières, comme l'a révélé le parquet fédéral belge à l'AFP ce vendredi 19 mars. "Ouvrez ou on défonce la porte", "Défoncez-la si vous voulez", voilà les prémices de l'échange musclé du 17 mars au sis 52 rue des Saints-Pères à Paris, rapporté par le Point. L'hôtel particulier de Bernard Tapie a en effet été perquisitionné par une escouade de policiers français, en présence d'un magistrat et de policiers belges, venus saisir des documents concernant les actifs, la gestion et les comptes de la société de droit luxembourgeois SREI filiale du groupe Bernard Tapie. Simultanément, une autre perquisition a eu lieu dans une villa de St-Tropez appartenant à l'homme d'affaires, appelée La Mandala. La propriété tropézienne, estimée à une valeur de 60 millions d'euros et dans laquelle Bernard Tapie séjournerait régulièrement, appartient à la compagnie SREI, filiale luxembourgeoise de la société belge GBT Holding détenue par l'ancien ministre. Au regard de la liquidation judiciaire de la GBT Holding par le tribunal de Liège en 2018 et de la faillite de la SREI en septembre 2020, l'enquête est portée par "des soupçons d'abus de biens sociaux et d'infractions liées à l'état de faillite", indique la RTBF. Côté 7e arrondissement de Paris, Bernard Tapie, contraint de se rendre à un rendez-vous médical à l'hôpital de la Salpêtrière pour soigner son cancer, laisse à son épouse et à sa fille le soin de renseigner les policiers. A son retour, ces derniers lui annoncent la saisie de son ordinateur personnel, celui-là même qui héberge les ordonnances et les rendez-vous médicaux de Bernard Tapie. "Je veux souligner l'humanité et la compréhension de ces policiers. Ils sont partis avec le matériel, ont copié ce qui les intéressait, mais, dans la soirée, ma fille a pu récupérer mon ordinateur", a indiqué l'ancien ministre dans des propos relayés par Le Point. Les enquêteurs repartis bredouilles Malgré des fouilles minutieuses soldées par des saisies de données à Paris et un découpage de coffre-fort au chalumeau dans la villa de St-Tropez, "aucun document intéressant" n'a finalement été saisi, précise Le Point. Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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