Audrey Fleurot : ces agressions qui l'ont traumatisée
Pour faire la promotion de la série Mensonges, bientôt sur TF1, dans les colonnes de Paris Match, Audrey Fleurot s'est exprimée sur le sujet phare du feuilleton, à savoir les violences sexuelles subies par les femmes. L'actrice en a profité pour revenir sur sa propre expérience.
Elle est sur tous les fronts ! Après Engrenages, Le Bazar de la charité, ou encore HPI, Audrey Fleurot est de retour avec une nouvelle série, Mensonges, qui sera bientôt diffusée sur TF1. Cette dernière raconte l'histoire de Jeanne (Audrey Fleurot), une prof de philosophie fraîchement célibataire qui se rend à un rendez-vous galant avec Thomas (Arnaud Ducret), chirurgien et père de l'un de ses élèves. La soirée se passe bien mais le lendemain, Jeanne se réveille vaseuse avec seulement quelques bribes de souvenirs qui lui donnent la certitude qu'elle a été violée. La jeune femme accuse alors Thomas d'avoir abusé d'elle sexuellement après l'avoir droguée, mais ce dernier clame son innocence. Un thriller divisé en six épisodes de 52 minutes qui évoque un sujet très présent dans notre société, à savoir la violence faite aux femmes. Pour Audrey Fleurot, comme pour plein d'autres femmes, la prise de conscience s'est faite assez tôt. "Le mouvement #MeToo m'a fascinée, parce que beaucoup d'hommes ont réalisé ce que toutes les femmes savent, mais n'avaient jamais dit : quand tu es une fille, tu te fais tout le temps agresser. Et tu dois trouver des parades", explique l'actrice à Paris Match.
Audrey Fleurot : "Tu me demandais l'heure dans la rue, je sortais la lacrymo"
Une situation à laquelle Audrey Fleurot n'a pas échappé. "Plus jeune, quand je rentrais le soir, je changeais mes talons pour des baskets, j'attachais mes cheveux, je mettais une capuche", se souvient la comédienne avant d'ajouter : "J'ai commencé à faire du scooter à 20 ans parce que je n'en pouvais plus de me faire importuner dans le métro." Particulièrement marquée par ces nombreuses intrusions, Audrey Fleurot avoue avoir été très à cran, pendant une période. "A un moment, tu me demandais l'heure dans la rue, je sortais la bombe lacrymo tellement j'étais traumatisée."
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