Assassinat du père Hamel : l'attaque terroriste aurait-elle pu être évitée ?
À partir du lundi 14 février, quatre hommes seront jugés pour "association de malfaiteurs terroriste", dans le cadre du procès de l'assassinat du père Hamel. Il se penchera également sur les ratés des services de renseignement.
Le procès de l'assassinat du père Hamel débute, lundi 14 février, au palais de justice de Paris. "Cette attaque terroriste aurait-elle pu être évitée ? C'est la question que se posent les familles, au procès de l'attaque de Saint-Etienne-du-Rouvray", rapporte le journaliste Éric Pelletier, présent sur place.
Les ratés du service de renseignements
Les deux terroristes "échangeaient en effet sur les réseaux sociaux, sur une boucle Telegram qui était librement accessible, et sur cette boucle on trouvait des messages assez explicites", poursuit le journaliste. Les messages en question avaient été repérés et étudiés par les services de renseignements, "quelques jours seulement avant l'attentat, attentat qui n'avait pas été déjoué à temps", ajoute Éric Pelletier.