news-details
Insolite et Faits divers

Assassinat du père Hamel : des ratés dans le renseignement ?

L'assassinat du père Hamel aurait-il pu être évité ? Impossible de répondre à cette question, mais les erreurs des services de renseignement sont au cœur du débat au procès qui se tient à la cour d'assises spéciale de Paris. Pourtant, les cinq agents de ces services ne comptent pas se présenter à l'audience. Pour la sœur du père Hamel, comprendre ce qu'il s'est passé avant l'attentat fait partie des questions essentielles du procès. Son frère a été tué en plein été 2016 par deux terroristes. La famille Hamel a fait citer cinq policiers, mais ils ont annoncé qu'ils ne viendraient pas. La plupart ont des certificats médicaux. Un message de haine une semaine avant l'attentat Ces policiers anti-terroristes surveillaient les réseaux sociaux. Une semaine avant l'attentat, ils avaient repéré des messages de haine et identifié leur auteur : Adel Kermiche, fiché S et placé sous bracelet électronique chez lui, à Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime). Le 19 juillet, il avait posté : "Tu prends un couteau, tu vas dans une église, tu fais un carnage". Mais les policiers n'ont pas prévenu la DGSI, le service central des renseignements. Le président de la cour d'assises doit décider s'il impose aux cinq policiers de témoigner.

You can share this post!