Arnaud Montebourg “tout blanc, dans un coin” : cette scène à peine imaginable dans son QG de campagne
Après une sortie polémique sur l'immigration dans le Grand Jury le dimanche 7 novembre, une réunion de crise a été organisée par les proches d'Arnaud Montebourg. Selon Le Parisien, le politique s'est lui-même fait une grosse frayeur.
Une remontada in extremis. Dimanche 7 novembre, le candidat à l'élection présidentielle de 2022 Arnaud Montebourg était invité dans l'émission le Grand Jury, diffusée sur RTL et LCI. D'après les propos d'un de ses proches recueillis par Le Parisien, il s'y est senti "à l'aise et s'est pris les pieds dans le tapis". L'ex-ministre a en effet proposé de bloquer les transferts d'argent des particuliers vers les pays qui refusent les rapatriements de personnes faisant l'objet d'une expulsion. Le Parisien rappelle que cette proposition avait déjà été faite par Marine Le Pen en 2018, de quoi provoquer l'étonnement voire l'effarement en studio. Toujours selon le proche interrogé par Le Parisen, "Ça lui [Arnaud Montebourg, ndlr] a mis un coup au foie : il s'est rendu compte qu'il avait vraiment merdé".
De quoi provoquer un branle-bas de combat dans son entourage et entraîner l'organisation dès le lendemain, lundi 8 novembre, d'une réunion de crise au QG d'Arnaud Montebourg. Ce dernier redoute que les démissions ne pleuvent suite à ses propos extrêmes mais heureusement pour lui, une dizaine de soutiens et conseillers sont présents. D'après les propos d'un lieutenant qui s'est confié au Parisien, "C'était très viril, mais il n'a pas parlé. Il était tout blanc, dans un coin, vraiment touché". Le plan est de revenir sur ces propos qui ont choqué la gauche aussi bien que ses proches et reconnaître son erreur, ce qu'il fait le vendredi 12 novembre sur BFMTV.
Quel sera l'impact de cette polémique sur les sondages ?
L'ancien ministre de l'Economie, du Redressement productif et du Numérique a cru avoir perdu la partie et voir ses projets présidentiels s'envoler. Pourtant la semaine qui vient de s'écouler lui a prouvé le contraire et son entourage, rapporté par le Parisien, a expliqué que "Quand il a vu que tout le monde revenait à la maison, il s'est dit que tout n'était pas mort". A la tête de son parti L'Engagement, Arnaud Montebourg est pour l'instant crédité de 2% dans les sondages et son porte-parole François Cocq a souligné dans les colonnes du Parisien que cette polémique ne marque pas nécessairement la fin de sa campagne. "Le discours d'Arnaud Montebourg parle aux Français même si, pour le moment, cela ne se traduit pas en intentions de vote".
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