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Anne Hidalgo annonce la fermeture aux toxicomanes d'un parc du nord de Paris

La partie à droite du Jardin d'Éole est occupée par les toxicomanes depuis plusieurs semaines La maire de Paris Anne Hidalgo a assuré, mardi, que les toxicomanes allaient quitter le jardin d'Éole, un parc dans lequel ils avaient été autorisés à venir consommer de la drogue, essentiellement du crack. Elle souhaite rendre ce lieu aux habitants, en expliquant que différents projets sont à l'étude pour prendre en charge les toxicomanes. "Demain, le jardin va redevenir un jardin pour les riverains, pour les familles. Il n'y aura plus de toxicomanes dans le jardin", a affirmé, mardi 29 juin, Anne Hidalgo sur LCI. "J'ai fixé une limite" à la fin juin, a-t-elle rappelé, sans donner de précisions sur une éventuelle évacuation ni sur l'endroit où iraient les toxicomanes. Selon une source proche du dossier, la maire de Paris a confirmé aux habitants que les jardins d'Éole (18e arrondissement) n'accueilleraient plus les consommateurs du crack après le 30 juin.  >> En images : "24 heures dans l'enfer de "crackland" à Paris" Le parc leur sera en théorie impossible d'accès grâce au "renforcement de la présence humaine et des policiers" qui auront pour mission de "s'assurer que personne ne rentre dans le parc" avec un couteau, dans un "état instable" ou en "ayant un comportement de nature à mettre en danger", a ajouté cette source auprès de l'AFP. Un "programme d'activités" pour les riverains est également prévu dans le parc. Pour autant, "on ne va pas passer au 30 juin de l'ombre à la lumière", c'est une "séquence intermédiaire", a ajouté cette source, selon qui "entre les faire disparaître miraculeusement et les laisser en roue libre, il y a un entre-deux". De nouveaux dispositifs à l'étude Selon Anne Hidalgo, "la question qui est posée est le traitement. J'ai demandé au gouvernement qu'on ouvre ensemble un lieu" pour les prendre en charge mais, "pour l'instant, il y a divergence de vues au sein du gouvernement" entre ceux qui souhaitent des lieux d'accompagnement et "d'autres qui expliquent qu'il suffit de déplacer le problème", a-t-elle ajouté. >> À voir : Au nord-est de Paris, les riverains excédés par la présence de toxicomanes "Je souhaite qu'on ouvre un lieu qui vienne en aide aux personnes toxicomanes car on ne peut pas juste évacuer le sujet sans le traiter", a répété la mère de Paris qui avait écrit au Premier ministre Jean Castex, début juin, pour demander "de nouveaux dispositifs de prise en charge adaptés aux problématiques de consommateurs de crack". Afin de soulager les habitants du quartier de Stalingrad, les consommateurs de crack sont regroupés depuis la mi-mai, le soir, dans ce lieu que les toxicomanes avaient l'habitude de fréquenter en journée avant de migrer vers Stalingrad, 500 mètres plus loin, pendant la nuit. Le jardin public leur est ouvert jusqu'à 1 h du matin, suscitant des tensions dans le voisinage.  Avec AFP

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