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Arts et People

Affaire Thierry Bardoulat : "Soit tu te suicides, soit…", l'issue tragique d'une relation glaçante

C'est affaire hors normes. En 2018, le corps de Thierry Bardoulat est retrouvé par sa femme. Cette dernière avouera plus tard l'avoir tué par accident suite à une violente dispute. Le 12 septembre 2018, une jeune femme de 26 ans appellent les secours indiquant avoir retrouvé son compagnon, inanimé. Selon elle, il se serait suicidé en se tranchant la gorge. Mais rapidement, l'enquête va montrer que l'homme n'a pas pu se faire cette blessure tout seul. Déjà connu pour des violences conjugales, Thierry Bardoulat avait un passé déjà bien chargé. Mise en garde à vue, la jeune femme va dans un premier temps nié les accusations de meurtre. Mais petit à petit, elle va revenir sur toutes les violences qu'elle a subies par son compagnon. Selon nos confrères de Marianne,la jeune femmeaurait alors expliqué avoir agi en état de légitime défense : "Selon elle, son compagnon était très alcoolisé ce soir-là et l'aurait violemment agrippée avec l'intention de la projeter par la fenêtre. Elle était parvenue à se dégager avant qu'il ne l'attrape par les cheveux. Elle se serait alors saisie d'un tesson de verre renversé durant leur lutte et aurait frappé derrière elle au hasard pour qu'il cesse de la maintenir. C'est en se retournant, après qu'il l'ait lâchée, qu'elle avait remarqué que sa gorge saignait abondamment." Deux être très violents Quelques semaines avant la mort de Thierry Bardoulat, le couple aurait eu une grosse dispute. "Début août, il avait mis un terme à leur relation et elle était furieuse. Un jour, elle l'a attendu en bas de chez lui et lorsqu'il est sorti, elle l'a agressé." L'homme dépose plainte pour violences aggravées. Quelques jours plus tard, il lui indique dans un message de qu'il préfère se suicider plutôt que de vivre sans elle. Ce à quoi elle répond : "Soit tu te suicides, soit c'est moi qui vais te tuer...". "Tous les deux étaient dépendants l'un de l'autre. Lui parce qu'il souffrait d'isolement social du fait de son handicap et elle parce qu'elle avait besoin d'un logement et d'être entretenue puisqu'elle était sans ressource", explique maître Oriane Chevallier, avocate de la partie civile.

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