Affaire Thierry Bardoulat : cet homme battu retrouvé égorgé dans son salon
Le 12 septembre 2018, Thierry Bardoulat est retrouvé égorgé à son domicile. Un mois plus tôt, il avait déposé plainte contre sa femme et l'accusait d'être violente avec lui. Pour ces faits, sa compagne, Stéphanie Dingiou, a été jugé.
Que s'est-t-il passé dans la nuit du 11 au 12 septembre 2018 dans un appartement d'un immeuble de la rue Lamartine à Périgueux en Dordogne ? C'est la question à laquelle la justice a tenté de répondre lors du procès en Assises en septembre 2021. Il s'agit de l'affaire Thierry Bardoulat, cet homme retrouvé égorgé chez lui, dans son salon. Il vivait chez lui avec sa compagne, Stéphanie Dingiou. Ils s'étaient rencontrés cinq mois plus tôt sur internet et sont tous les deux connus des services de police. Les forces de l'ordre ont dû intervenir à plusieurs reprises à leur domicile pour des faits de violences sur fond d'alcool. Une nouvelle fois, elles ont dû intervenir vers 1 heure du matin le 12 septembre 2018. Seulement, lorsqu'elles arrivent sur place, l'homme âgé de 30 ans est par terre et gravement blessé, la gorge tranchée par un coup de tesson de bouteille.
Encore en vie, il succombera finalement à ses blessures à son arrivée à l'hôpital. Mise en cause, sa compagne affirmera dans un premier temps avoir été victime de violences conjugales. Cette soirée, ils auraient bu tous les deux avant de se disputer. C'est tout seul que son compagnon se seraient blessé en voulant lui faire mal, a-t-elle encore déclaré. Seulement, quelques heures plus tard, elle a changé sa version des faits : son compagnon aurait voulu la pousser contre la fenêtre et elle aurait simplement voulu se défendre avec un verre cassé.
La compagne de Thierry Bardoulat a été condamnée à 24 ans de prison
Un mois avant les faits, Thierry Bardoulat avait été porté plainte pour violences aggravées de la part de sa compagne. Cette dernière a été condamnée à 24 ans de réclusion par la cour d'assises de la Dordogne mais l'affaire sera jugée en appel du 10 au 12 janvier, à Angoulême, devant la cour d'assises de la Charente.
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