Affaire PPDA : "Jusqu'à l'excès…", Jacques Legros s'invite dans le débat, et c'est choquant
Dans son dernier livre Derrière l'écran, publié aux éditions du Rocher, Jacques Legros n'a pas évoqué Patrick Poivre d'Arvor et l'affaire qui le concerne. Sur Europe 1, mercredi 5 octobre 2022, il a expliqué pourquoi et a fait des révélations glaçantes sur le journaliste.
Si Jacques Legros s'en prend à Jean-Pierre Pernaut dans son dernier livre, Derrière l'écran, publié aux éditions du Rocher, il n'évoque jamais Patrick Poivre d'Arvor. Sur les ondes d'Europe 1, mercredi 5 octobre 2022, Philippe Vandel a alors voulu demander au journaliste pourquoi il avait fait le choix de ne pas évoquer l'affaire PPDA. "Volontairement. Je ne suis pas juge", a répondu Jacques Legros dans un premier temps. Seulement, il n'a pas hésité à parler de lui-même de l'affaire qui touche PPDA. Pour rappel, il est la cible de nombreuses femmes. Elles accusent le journaliste de viol et d'agression sexuelles depuis de nombreux mois pour des faits qui remonteraient à de nombreuses années. Depuis le début de l'affaire, PPDA ne cesse de nier les faits qui lui sont reprochés.
Pour Jacques Legros, son ancien collègue sur TF1 avait un goût démeusuré pour les femmes. D'ailleurs, il avait tendance à en revevoir certaines dans son bureau après la diffusion du journal télévisé. "Je ne dis pas que je n'ai pas un avis, mais encore une fois... Et ça on n'arrive pas à le faire comprendre. Je ne parle pas au nom de la direction de TF1 de l'époque, mais... Poivre, on savait qu'il aimait les femmes jusqu'à l'excès, ça on le savait tous. Absolument tous", a encore affirmé le journalsite dans Culture médias.
Jacques Legros : "On se disait : 'Ah, pourvu que Poivre ne la croise pas...'"
"Mais, à chaque fois qu'on voyait passer une jeune fille jolie, on se disait : 'Ah, pourvu que Poivre ne la croise pas...'", s'est souvenu l'ancien collègue de PPDA. "Mais c'est tout ! Et ça ce n'est pas un délit encore", a-t-il tenu à préciser. Devant ces révélations, Philippe Vandel a lancé : "Tout dépend ce qu'on met dans le mot 'excès'". "'Excès', en nombre de femmes qu'il croisait. C'est tout ce que savait, le reste, c'était derrière la porte", a-t-il conclu. Toutes les victimes présumées de PPDA expliquent qu'elles ne sont pas sorties du silence plus tôt parce qu'elles avaient peur. Elles racontent également que le journaliste avait beaucoup de pouvoir au moment des faits.
"J'ai pas parlé parce que c'était impossible de parler à l'époque où ça m'est arrivé. On n'imagine pas aujourd'hui le pouvoir qu'avait cet homme. Si je parlais à l'époque, c'était la fin de ma carrière certainement. C'était des problèmes personnels... En fait, la violence que j'aurais subi à l'époque aurait été démesurée. On a déjà subi une violence, donc on n'a pas envie d'en subir une cascade d'autres. Après, j'ai vécu. Je n'ai pas vécu uniquement là-dessus. Et puis j'ai oublié, j'y pensais plus. C'est quand Florence Porcel a porté plainte, et que tout le monde est venu témoigner dans les médias en disant : 'C'est un homme charmant, il n'a jamais contraint personne, c'est un grand séducteur...'. Moi, je savais que ce n'était pas vrai. Donc voilà, je suis allée le dire", a notamment expliqué Hélène Devynck, sur le plateau de C à vous, lundi 3 octobre 2022.
Patrick Poivre d'Arvor est présumé innocent des faits qui lui sont reprochés.