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Arts et People

Affaire Jennifer Charron : l'hypothèse du tueur en série tient-elle la route ?

L'affaire Jennifer Charron sera évoquée dans l'émission Faites entrer l'accusé ce dimanche 27 février. L'occasion de mentionner l'hypothèse du tueur en série. Une histoire atroce. Les faits remontent à avril 2007 lorsqu'un ramasseur de champignons découvre le cadavre d'une femme dans une fôret de Charante-Maritime. La victime était  étendue sur le sol, face contre terre, les mains liées dans le dos par les manches de son chemisier. Le haut de son corps et sa tête sont entièrement calcinés, ce qui a rendu son identification impossible au départ. Grâce à une autopsie réalisée, les enquêteurs ont pu découvrir qu'il s'agit d'une jeune femme d'une vingtaine d'année. L'examen a également révélé qu'elle est morte à la suite d' une hémorragie cérébrale provoquée par des coups d'une extrême violence. Ce n'est que quelques jours après cette macabre découverte qu'un restaurateur de Royan a alerté les policiers, affirmant qu'une de ses serveuses était absente. Il s'agit de Jennifer Charron, une jeune femme de 21 ans. Dans un nouveau numéro diffusé ce dimanche 27 février, l'émission Faites entrer l'accusé va revenir sur ce terrible meurtre. Au programme, des témoignages de proches de l'enquête et de nombreuses révélations. Des coupables idéals ? Dès le départ, l'enquête s'est concentrée sur deux suspects. Il y avait d'abord son ex petit ami, Abdelaziz "Samir" Seridi mais aussi un ouvrir en bâtiment de 42 ans, José-Nuno M, qui avait déjà été condamné à 20 ans de réculision pour viol et tentaive de meurtre. Si tous deux ont été suspectés, c'est parce que leur ADN a été retrouvé sur la scène de crime. "Deux des trois hommes qui se trouvent à l'heure actuelle en garde à vue ont laissé des traces biologiques confirmées par expertises sur les vêtements de la victime vraisemblablement dans les heures précédant le décès", avait expliqué Fabienne Atzori, la procureure de la République de Saintes. Concernant Abdelaziz "Samir" Seridi, une amie de Jennifer avait affirmé ne pas croire en sa culpabilité. "Il ne peut pas lui avoir fait du mal, c'est impossible. Je crois en son innocence à 200%", avait soutenu Sandrine Brault. En octobre 2008, il avait été remis en liberté après quinze mois de détention provisoire, et en juillet 2010, le juge d'instruction de Saintes avait prononcé un non-lieu à son encontre. L'année d'après, en décembre 2011, il avait été acquitté lors de son procès. Il n'avait jamais cessé de clamer son innocence et espérait être entendu un jour. Jennifer Charron : a-t-elle été tuée par un tueur en série ? Les gendarmes de la section de recherche de Poitiers se sont particulièrement intéressés à José-Nuno M. La raison ? Son lourd passé judiciaire. Dès l'âge de 16 ans, il a connu la prison pour une affaire de viol avant d'être condamné à au moins quatre reprises pour vol alors qu'il habite chez ses parents. Le 20 novembre 1990, José-Nuno avait violé une jeune femme d'une vingtaine d'années qu'il a ensuite tenté de brûler vive. C'est en sautant par la fenêtre que sa victime a pu lui échapper. Il a été interpellé dix jours plus tard et condamné, en 1993, à vingt ans de réclusion. Il aurait ainsi dû sortir en 2010 mais a bénéficié d'une libération anticipée en 2003 pour bonne conduite. Il devait également comparaître devant la cour d'assises de Charente-Maritime en 2011, aux côtés d'Abdelaziz "Samir" Seridi mais est décédé d'une crise cardiaque l'année d'avant. A ce jour, le meurtrierde Jennifer Charron n'a pas été découvert. Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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