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Arts et People

Affaire Jean-Jacques Bourdin : le journaliste lâché par un invité de marque

Quelques jours après l'ouverture d'une enquête pour tentative d'agression sexuelle à l'encontre de Jean-Jacques Bourdin, le journaliste a dû composer avec une absence de taille. Yannick Jadot, qu'il devait interroger, a annulé sa venue sur BFMTV. Il n'a pas fait le même choix que Valérie Pécresse. Si la candidate des Républicains à l'élection présidentielle a accepté d'être interviewée par Jean-Jacques Bourdin après l'ouverture d'une enquête pour tentative d'agression sexuelle, Yannick Jadot a choisi d'annuler sa venue. Ce vendredi 21 janvier, comme l'annonçait l'Obs, le candidat des Verts devait être invité sur le plateau de Bourdin direct, l'émission présentée par le journaliste sur les antennes de BFMTV et de RMC. A la place, c'est Michel-Edouard Leclerc, le patron de Leclerc, qui a été interrogé par Jean-Jacques Bourdin. Si Yannick Jadot n'a pas commenté son absence, son équipe l'a fait auprès de Puremédias, en la justifiant par "l'enquête ouverte par le parquet de Paris concernant des soupçons d'agression sexuelle visant Jean-Jacques Bourdin". Selon nos confrères, Yannick Jadot devrait en revanche participer à Face à l'info, l'émission présentée par Christine Kelly et à laquelle participait Eric Zemmour sur BFMTV, le 15 février prochain. Si le candidat à l'Elysée a fait ce choix, son adversaire des Républicains a préféré imposer une condition pour être interviewée par Jean-Jacques Bourdin. Invitée de La France dans les yeux mardi 18 janvier, Valérie Pécresse a pris la parole en début d'émission pour expliquer qu'elle s'était "clairement posé la question"d'annuler sa venue sur le plateau, "en raison de l'ouverture d'une enquête par la justice à la suite d'une plainte déposée contre monsieur Bourdin pour tentative d'agression sexuelle". "C'est à la justice de trancher (les faits) et je respecte la présomption d'innocence", a continué Valérie Pécresse. Jean-Jacques Bourdin : "Je laisse la justice faire son travail" "Présidente de tous les Français, je ne laisserais plus aucune femme avoir peur de porter plainte. La loi du silence, c'est fini, a conclu Valérie Pécresse. (...) Je voulais dire les choses en face, parce que je suis franche et que je suis sans détour." Après cette prise de parole, Jean-Jacques Bourdin a tenu à réagir : "J'ai décidé de ne pas m'exprimer à ce sujet, mais je conteste les faits rapportés par la presse et je laisse la justice faire son travail". Et si la décision de la candidate a été applaudie par certains, elle a été fustigée par d'autres. Notamment Anne Nivat, l'épouse de Jean-Jacques Bourdin. "Je réprouve l'instrumentalisation immédiate politique et la com' qui arrive tout de suite", s'est-elle énervée sur le plateau de C à vous le lendemain, décrivant cette interview comme un "exercice de communication". Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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