Affaire Daval : pourquoi les sex-toys d'Alexia ont-ils été volés ? La théorie de Martine Henry, la mère de Jonathann
Dans son livre Moi, maman de Jonathann, paru le 17 novembre 2022 aux éditions Michalon, la mère de Jonathann Daval revient sur le cambriolage survenu chez son fils et sa belle-fille en mars 2019.
C'est l'un des nombreux rebondissements de l'affaire Daval. Le 5 mars 2019, alors qu'une fouille était menée au domicile de Jonathann et Alexia Daval, les gendarmes découvraient avec étonnement que certains des biens du couple manquaient à l'appel. Parmi les objets volés, un album de mariage, une alliance et un caméscope, mais aussi des sex-toys ayant appartenu à la victime, Alexia Daval, née Fouillot. Ce cambriolage, le procureur de Vesoul, Emmanuel Dupic, l'a classé sans suite. Mais trois ans après, Martine Henry, la mère de Jonathann Daval, a encore des choses à dire à son sujet...
Dans son livre Moi, maman de Jonathann, paru le 17 novembre dernier aux éditions Michalon, celle qui n'a jamais cessé de soutenir son fils revient sur ce mystérieux cambriolage avec une théorie : l'entourage d'Alexia se serait arrangé pour faire disparaître tout objet susceptible de nuire à la réputation de la victime. "À qui profite le cambriolage de la maison de Jonathann et Alexia (...) ?, s'interroge Martine Henry dans son livre. Le moins que l'on puisse dire est que les objets subtilisés sont étrangement ciblés. : outre les sex-toys appartenant à Alexia - l'un est décrit comme 'rose classique', le deuxième comme 'des boules de geisha argentées', l'alliance d'Alexia, gravée du signe de l'infini et de l'inscription 'Avec toi pour la vie', un album de mariage et un caméscope contenant des vidéos du couple. En revanche, ni les trois bijoux de valeur dans la salle de bains, ni la télé, ni les grands crus n'ont semblé intéresser les cambrioleurs."
"Moi, ce que j'en dis, c'est que c'est vraiment bizarre"
"A-t-on voulu préserver la mémoire de la victime ? Moi, ce que j'en dis, c'est que c'est vraiment bizarre... poursuit-elle, rappelant que "seules les parties ayant accès au dossier connaissaient la date" de la perquisition "à l'avance." Ainsi, selon Martine Henry, les sex-toys appartenant à sa belle-fille auraient été volontairement arraché au domicile des Daval pour soigner l'image de la victime, présentée par son époux comme une jeune femme autoritaire, violente et colérique.
À l'époque, néanmoins, il avait surtout semblé que les objets volés éclairaient le mobile du crime. Avant le meurtre, Jonathann souffrait en effet de troubles érectiles. Des troubles qui enrageaient parfois sa femme, qui lui aurait même lancé à une occasion : "Tu n'es pas un homme." Selon Jonathann Daval, cette remarque avait notamment contribué à son coup de colère, la fatidique nuit du 27 au 28 octobre 2017.