Adrien Quatennens : enquête ouverte contre le député LFI après une main courant de son épouse
L'épouse d'Adrien Quatennens a déposé une main courante contre son mari. Le parquet de Lille (Nord) s'est autosaisi de ce signalement pour des soupçons de violences conjugales. Mais dans un communiqué, la femme de l'élu avait demandé à ce qu'aucune poursuite ne soit engagée.
Une affaire de violences conjugales au sein de La France insoumise ? Une enquête judiciaire a récemment été ouverte pour des soupçons de "violences par conjoint" par le parquet de Lille après une main courante déposée par l'épouse du député LFI du Nord,Adrien Quatennens, indique Le Parisien. Mais dans un communiqué commun diffusé ce mardi 13 septembre, le couple a indiqué que la femme ne souhaitait pas de poursuite judiciaire suite à ce signalement effectué au début du mois de septembre, sur fond de divorce.
"Suite à une dispute après avoir annoncé sa volonté de séparation, Céline Quatennens a déposé une main courante en précisant aux policiers qu'elle ne souhaitait ni porter plainte ni qu'il y ait des suites judiciaires à cette main courante et qu'elle exigeait que les informations ne se retrouvent pas dans la presse. Nous entendons protéger notre vie privée et celle de notre famille, en demandons le respect pour retrouver le chemin de l'apaisement", peut-on ainsi lire dans le communiqué.
Des actes de violences survenus récemment
Selon les informations de nos confrères de BFMTV, les faits se seraient déroulés le 29 août dernier, alors que le couple Quatennens rentrait de vacances. Après lui avoir annoncé son intention de divorcer, Céline Quatennens aurait été la cible d'un accès de violences de la part de son époux. Mais lors du dépôt de sa main courante le 7 septembre dernier, elle aurait également évoqué d'autres faits impliquant l'élu de La France insoumise, notamment un épisode survenu quelques jours plus tôt, ainsi que d'autres événements antérieurs.
Contactée par différents médias, la procureure de la République de Lille, Carole Étienne, s'est refusée à tout commentaire sur cette affaire. Elle n'a pas souhaité non plus confirmer que ses services avaient ouvert une enquête sur ces faits. Selon l'avocate d'Adrien Quatennens, citée par le Canard enchaîné, la main courante de Céline Quatennens avait pour but "de se prémunir en cas de litige autour de leur divorce".
Cette affaire survient près de deux mois après l'ouverture d'une enquête pour harcèlement et agression sexuels afin d'examiner la plainte déposée par la militante de gauche Sophie Tissier contre le député LFI de Seine-Saint-Denis, Éric Coquerel. Celle-ci l'accuse de faits pouvant selon elle "s'apparenter à une agression sexuelle" lors d'une soirée en 2014 à Grenoble. L'élu lui aurait notamment touché les fesses avant de lui envoyer des SMS insistants.