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Arts et People

Yves Milla : "Il va prendre son arme de service...", le récit terrifiant de l'ex-compagne du policier

Une décision qu’elle ne comprend pas… Jeudi 18 avril, la cour d'appel de Metz a relaxé Yves Milla. Pour rappel, cet ancien major de la police aux frontières était poursuivi pour des violences sur son ex-femme et ses enfants. Pour justifier sa décision, celle-ci s’est appuyée sur un "droit de correction". Lundi 22 avril 2024, l’ex-femme d’Yves Milla, Véronique, a fait part de sa colère à Mohamed Bouhafsi pour C à vous, sur France 5. "Je me suis demandée si je comprenais bien les mots qui étaient dits", a-t-elle lâché, avant de poursuivre : "C’était tellement choquant. Comment je vais pouvoir dire ça à mon fils, ce n’était pas possible une chose pareille. Qu’on le croyait, mais que c’était normal, on a le droit de le taper… On en a parlé après. J’étais tellement abasourdie que je ne pouvais même pas l’appeler. Mon fils a a dit : 'Ça veut dire que maintenant on peut taper ses enfants, c’est légitimé'". Véronique : "Ce n’était pas seulement des gifles" Pendant longtemps, la mère de famille et ses deux fils ont vécu l’enfer. "Ses colères étaient folles. Ce n’était pas seulement des gifles. On va au-delà de la fessée, de la gifle, du tirage de cheveux, on est dans des gestes qui vont jusqu’à étrangler un enfant, le soulever du sol, le coller au mur…", a-t-elle confié. Émue, la jeune femme s’est rappelée face au journaliste : "Il faisait ses devoirs et son père le secouait par la tête : 'Mais tu vas faire tes devoirs, mais tu vas écrire correctement.' Il était rouge et paralysé le gamin, il ne pouvait plus écrire". En colère, Véronique a ajouté : "Un homme, un policier, va prendre son arme de service et menacer son fils pour qu’il fasse ses devoirs. Ça a été mon grand choc". Un fils d’Yves Milla a voulu se suicider Face à Mohamed Bouhafsi, Véronique a assuré que son fils lui avait dit à de nombreuses reprises être "détruit". "Un soir, il pleurait, je l’ai vu, il prend un couteau, il voulait se balancer par la fenêtre. Je lui ai dit : 'Qu’est-ce que tu fais Louis ?' Il voulait se balancer par la fenêtre avec un couteau pour être sûr que le couteau allait bien rentrer dans sa cage thoracique", a-t-elle indiqué. Craignant pour sa vie, Véronique a ajouté ensuite : "J’ai un téléphone grand danger, je sais qu’il peut se venger. Il m’a menacé à plusieurs reprises de me pousser au suicide, de me tuer ou de le faire faire, qu’il avait des relations. Alors oui je ne suis pas sereine, et il habite à une rue de chez moi. Je sais qu’un jour, on peut retrouver ma voiture dans un fossé, c’est la sensation que j’ai".

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