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VIDEO. Dans le quotidien des derniers gardiens de phare en France

Brut s'est rendu sur le plus ancien phare de France toujours en activité, dans l'estuaire de la Gironde. Pierre et Thomas, ses gardiens, veillent sur ce lieu hors du commun. Ils racontent à Brut leur métier et leur quotidien. Beaucoup de visiteurs, beaucoup d'entretien… Être gardien dans un des plus anciens phares de France, ce n'est pas ce que l'on croit. Arrivés il y a presque 4 ans, Thomas et Pierre ne regrettent pas leur choix. Un lieu exceptionnel Lieu "exceptionnel", "grandiose", le phare est aux petits soins. Si Thomas pensait que garder un phare était synonyme de signalisation marine et de feux, ce n'est pas tout à fait le cas. Lui et ses trois collègues entretiennent le phare comme ils entretiendraient une maison. "C'est pas mal de balai, pas mal de cuivre à astiquer, pas mal de plancher à cirer", explique Pierre. Les chambres sont boisées et nécessites aussi d'être entretenues. "C'est les planchers Napoléon III", justifie Pierre. "C'est une grande maison en pleine mer où il y a plein de trucs qui s'abîment", explique Thomas. Aussi, le phare abrite également un petit atelier dans lequel se nichent plein d'outils. Pour Thomas, vivre dans un tel contexte, "pouvoir travailler comme ça au milieu de l'océan (…) c'est génial, c'est rêvé." "On vit avec les horaires de marées, on ne vit pas avec la montre", lance Pierre. Malgré ses 400 ans d'âge, le phare de Cordouan reste le 3ème plus haut phare de tout le pays.

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