VIDEO. "C'est vraiment une vengeance sur la vie" : Keni veut perdre 150 kilos en 1 an
Keni pèse 254 kilos. Il y a 1 mois et demi, il a décidé d'en perdre 150 en 1 an. Suivi par des médecins et un coach sportif, Keni a complètement modifié son quotidien qu'il partage avec sa communauté sur les réseaux sociaux. "Je mange des kiwis parce que ça, c'est super acide, super sucré, super bon. Je mange un porridge avec flocons d'avoine et lait d'amande et je vais aussi me faire une petite omelette juste après pour le côté protéines." Au-delà du régime alimentaire, Keni a changé ses habitudes du quotidien : "Avant, c'était vraiment dormir, PC, dormir, PC. J'ai vraiment une phase où je ne me lavais pas tous les jours et tout", confie-t-il. Keni a commencé à prendre beaucoup de poids sans s'en rendre compte. "La seule chose que je voyais, c'était un écran."
Le déclic
Depuis qu'il a rencontré sa femme, Keni estime qu'il fait des efforts et qu'il prend davantage soin de lui. "C'est là que j’ai commencé à me prendre en main, à penser et tout. J'aimerais bien réussir à perdre du poids avant que mes parents, qui commencent à vieillir, partent", souffle-t-il. Il accorde également une attention toute particulière à sa santé et à son bien-être. "Je remarque dans le train que je prends une place et demi, que dans les toilettes du train, je ne passe pas. Je sors de cette zone de confort et je me rends compte de tout, en fait."
"C'est trop facile de tailler les gros"
Aujourd'hui, ce qui motive Keni, c'est la haine dont il est victime sur les réseaux sociaux. "Vu que je suis sur YouTube, j’ai forcément des milliers de commentaires et des milliers de messages de haine, des milliers de haineux, des haters. C'est trop facile de tailler les gros", s'insurge-t-il. Pour lui, perdre du poids, c'est une "vengeance sur la vie". "Perdre du poids, ça va pour tout : par rapport à ma femme, pour qu'on voyage ensemble, qu'on prenne le train, qu'on prenne l'avion, par rapport à ma famille, par rapport à ma vie, à la société, par rapport au regard des autres, par rapport à un milliard de trucs", conclut-il.