Valérie Pécresse : son grand-père a soigné la fille d'un président français
Candidate à l'élection présidentielle, c'est en politique que Valérie Pécresse a décidé de faire carrière. Son grand-père maternel lui, avait embrassé le monde de la médecine, et s'est retrouvé à soigner la fille d'un ancien président.
Son lien avec la présidence de la République a commencé bien avant sa candidature. Depuis plusieurs mois, Valérie Pécresse est en campagne pour l'élection présidentielle de 2022, dont le premier tour aura lieu le 10 avril prochain. Plus que quelques jours donc pour cette native de Neuilly-sur-Seine, de faire ses preuves et séduire les derniers indécis qu'elle pourrait amener à voter pour elle. Forte de son parcours en politique, c'est comme enseignante que l'épouse de Jérôme Pécresse a débuté, à l'Institut d'études politiques à Paris. En 1997, elle entre au service d'un président de la République en tant que conseillère... Jacques Chirac.
Une drôle de coïncidence, quand on sait que le grand-père maternel de Valérie Pécresse à soigné Laurence Chirac, qui souffrait d'anorexie depuis ses quinze ans. C'est en 1973 que le diagnostic tombe pour la fille aînée des Chirac, qui lors de vacances en Corse avait contracté une méningite et cessé de s'alimenter. Suivront ensuite plusieurs années de bataille contre la maladie, liée "à l'absence du père" selon certains médecins, lors desquelles elle a été suivie par Louis Bertagna, psychiatre spécialisé dans le traitement pour les dépressions. Praticien attaché dans le service de psychiatrie de l'hôpital Cochin de 1955 à 1985, le grand-père de Valérie Pécresse a notamment été le médecin d'André Malraux, à partir de 1966 jusqu'à sa mort.
Valérie Pécresse inspirée par son grand-père
Malheureusement, si le médecin "visionnaire" décrit par Valérie Pécresse qui était "raide dingue de lui" a aidé un grand nombre de patients, pour Laurence Chirac, l'anorexie finira par prendre le dessus jusqu'à ce 14 avril 2016, où elle s'est éteinte des suites d'un malaise cardiaque. Toutefois, si elle n'a pas choisi la même voie que son grand-père, la candidate LR nourrit avec lui une ambition commune : "J'ai grandi avec cette idée de vouloir réparer les âmes. La politique, c'est aussi apporter son aide aux plus fragiles", avait-elle ainsi confié à Closer, tandis qu'elle a été témoin, plus jeune, de scènes déchirantes dans le cabinet de Louis Bertagna, où elle se rendait tous les jours.
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