Vacances d'été : les piscines squattées, casse-tête des propriétaires
La pratique se développe de plus en plus, notamment en ces périodes de fortes chaleurs. Des baigneurs clandestins entrent par effraction dans des piscines privées. Un fléau pour les propriétaires qui peuvent être tenus responsables en cas d'accident.
À la recherche de fraîcheur, certains se laissent aller à l'interdit. De plus en plus de piscines sont squattées en l'absence des propriétaires, pendant la nuit et le week-end. Un phénomène qui s'accompagne de son lot d'incivilités. Près de Toulouse (Haute-Garonne), dans une résidence privée, le bassin a été lacéré, le rendant inutilisable. "C'est vraiment de la méchanceté", enrage David Araneo, gardien de la copropriété. "Je suis complètement dégoûté", ajoute-t-il.
Les propriétaires responsables en cas d’accident ?
Ces pratiques touchent également les bassins publics. Un centre aéré est, par exemple, souvent visité les week-ends. "On a retrouvé des paquets de cigarettes avec des canettes de Coca", témoigne le directeur, qui dit réfléchir à garder ou non la piscine. Les propriétaires pourraient être tenus responsables en cas d'accident, voire de noyade, s'ils n'ont pas installés d'abri ou de système de protection. Les squatteurs encourent, eux, une peine d'un an d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende.