Une retraitée retrouvée décapitée à son domicile, sa tête trônait sur la table du salon
Mercredi 13 octobre, le corps d'une institutrice à la retraite à été retrouvé à son domicile situé à Agde, dans l'Hérault. La victime, une septuagénaire, a été décapitée.
C'est un fait divers qui a glacé les policiers. Mercredi 13 octobre dans la soirée, ils ont retrouvé le corps sans vie d'une retraitée dans sa maison de la ville d'Agde, dans l'Hérault. C'est son fils, qui l'appelait tous les jours, qui a prévenu les pompiers après s'être connecté aux vidéos de surveillance du domicile de la septuagénaire et avoir discerné une ombre au sol. Sur place, ils ont découvert le cadavre de sa mère gisant sur le sol et sa tête, posée sur une table à côté. Les policiers, appelés sur place, ont constaté que le portail extérieur était fermé et la porte d'entrée de la maison non verrouillée. Selon franceinfo, ils ont également retrouvé du ruban adhésif maculé de sang et des gants en latex.
Le meurtrier de cette veuve, mère de deux enfants, aurait subtilisé la carte bancaire de sa victime pour retirer 1.000 euros quelques heures après son crime. Et l'enquête sur ce terrible drame avance bien. Ce jeudi 14 octobre dans la soirée, un suspect a été interpellé par les forces de l'ordre. Selon les éléments, les policiers l'auraient reconnu sur les images des caméras de surveillance présentes chez la septuagénaire. Il s'agit d'un homme d'une cinquantaine d'années, qui venait faire de petits travaux chez la victime, selon les informations de franceinfo. "Il a été placé en garde à vue du chef d'assassinat compte tenu des évolutions des investigations laissant présumer des éléments de préméditation", a annoncé le procureur de Béziers, Raphaël Balland.
Le profil du suspect se dessine
Selon BFMTV, le suspect du meurtre est un ancien boxeur professionnel et ancien candidat du Front national (FN) lors d'une élection locale en 2015. Connu pour souffrir de troubles neurologiques, il a été reconnu dans le voisinage. "Je l'ai vu que quelques fois, il taillait les haies mais je n'ai jamais discuté avec lui, mais effectivement il travaillait ici", a témoigné l'un d'eux aux micros de la chaîne d'information. L'enquête, confiée à la police judiciaire de Montpellier, accrédite la thèse de l'assassinat compte tenu des évolutions des investigations "laissant présumer des éléments de préméditation", d'après le procureur.
Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités