Une jeune mère meurt dans le guet-apens effroyable de son ex-compagnon en rentrant de l'école
Le prénom de Sandra s'ajoute à celui des nombreuses femmes mortes sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint depuis le début de l'année. Elle laisse derrière elle une petite fille de 4 ans.
Elle s'appelait Sandra, elle avait 30 ans et vivait à Bordeaux avec sa petite fille de 4 ans. Vendredi 2 juillet, Mickaël, son ex-compagnon, 37 ans, lui a ôté la vie. Il est 9h30 lorsqu'un riverain donne l'alerte au commissariat central. Au 32 bis, rue de la Camena-d'Almeida, des cris de femme se font entendre. Mais lorsque la police arrive, il est trop tard. "Ils sont entrés à l'intérieur du domicile et ont découvert le corps sans vie d'une femme dans le salon, le visage en sang, portant manifestement des coups de couteau", a indiqué la procureure de la République de Bordeaux.
Selon France 3, l'ex-compagnon de Sandra se serait caché toute la nuit dans un appentis de la maison. Il a déclaré avoir vu Sandra emmener sa petite fille à l'école, vers 8h30. Lorsqu'elle revient, une quinzaine de minutes plus tard, Mickaël tente d'avoir une explication avec elle. Sandra se serait alors échappée vers la cuisine pour s'emparer d'un couteau, dont il s'empare à son tour avant de la plaquer au sol. Là, selon les dires de Mickaël, c'est "le trou noir". Lorsqu'il revient à lui, il est couvert de sang et Sandra est morte. Selon l'autopsie, elle aurait reçu plusieurs coups de couteau à la gorge, et serait décédée à la suite d'un choc hémorragique.
La rancoeur comme mobile du crime ?
Depuis janvier 2021, le couple est separé. Au mois de mai, Sandra obtient la garde exclusive de leur petite fille, avec un droit de visite en espace Point rencontre pour Mickaël, deux fois deux heures par mois. Cette décision judiciaire, le père de la fillette l'a encore en travers de la gorge. Depuis des semaines, si ce n'est des mois, Sandra vit dans la peur. Ses voisins signalent à plusieurs reprises le harcèlement de Mickaël, et Sandra porte plainte deux fois, comme le relate Le Parisien. Depuis le 29 juin, il avait interdiction d'entrer en contact avec son ex-compagne. Il devait comparaître le 16 novembre prochain devant le tribunal correctionnel de Bordeaux. Aujourd'hui, s'il est déclaré coupable du meurtre de Sandra, Mickaël encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités