Une femme tuée au pied de son immeuble par le père de ses filles fraîchement libéré de prison
En Seine-Saint-Denis, une femme a été tuée par son ancien compagnon ce vendredi 26 novembre. L'homme venait de sortir de prison après avoir purgé une peine pour des violences. La victime n'avait pas été informée de sa libération.
C'est un drame terrible. À Épinay-sur-Seine, en Seine-Saint-Denis, une femme de 44 ans qui rentrait chez elle en début de soirée ce vendredi 26 novembre a été tuée à coups de couteau par son ex-compagnon en bas de son immeuble. L'homme, qui venait de sortir de prison, avait été condamné en juillet dernier à un an de prison dont six mois avec sursis pour violences sans incapacité par conjoint, violation de domicile et menaces de mort.
Selon Le Parisien, la femme subissait des violences depuis 2019, souvent d'ordre verbal et psychologique. L'homme avait eu l'interdiction de s'approcher de son ex-femme, qui avait été équipée d'un "téléphone grave danger" par la justice, un smartphone possédant une touche d'alerte prévenant les secours. Ce dispositif, différent du bracelet anti-rapprochement, permet d'alerter la police dès qu'un agresseur entre dans un certain périmètre.
La victime n'avait pas son téléphone d'alerte sur elle
L'homme de 51 ans était sorti de prison début octobre, après deux mois d'incarcération. Il s'était alors rendu au domicile de son ancienne compagne, qui avait alors activé l'alerte. Il avait finalement été interpellé et de nouveau écroué, avant de sortir de prison il y a quelques jours. Mais selon le Parisien, la victime n'avait pas été avertie de sa libération. Une raison qui expliquerait pourquoi elle ne portait pas son téléphone d'alerte ce jour-là.
Après avoir commis son acte, l'auteur du féminicide s'est rendu au commissariat pour se dénoncer. Sur le lieu de l'agression, les secours n'ont pas pu réanimer la victime. Les deux filles du couple âgées de 5 et 14 ans n'ont pas assisté à la scène et ont été prises en charge par le "protocole féminicide" mis en place en Seine-Saint-Denis. Ce protocole prévoit un soutien psychologique à l'hôpital pendant quelques jours puis leur placement.
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