Une fausse médecin qui opérait des prostituées clandestinement interpellée
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Une fausse chirurgienne Une femme qui se faisait passer pour esthéticienne dans un faux cabinet de chirurgie esthétique a été mise en examen pour exercice illégal de la médecine. Ses patientes étaient pour la plupart prostituées.
Une femme qui se faisait passer pour esthéticienne dans un faux cabinet de chirurgie esthétique a été mise en examen pour exercice illégal de la médecine. Ses patientes étaient pour la plupart prostituées.
Une arnaque démantelée. Les faits se sont passés à Paris, dans le quartier de Belleville. Une femme qui a ouvert un faux cabinet de médecine esthétique avec deux autres complices a été mise en examen après que son institut soit démantelé par la police judiciaire. La femme, d'origine asiatique, travaillait sur fond de prostitution communautaire. La police a été mise au courant de la supercherie il y a quelques mois de cela. Mais le système mis en place par la fausse médecin de 44 ans et ses complices, qui proposaientdes opérations clandestines, était bien huilé.
"Cette médecin chinoise, qui se dit officiellement esthéticienne, ne dispose d'aucun diplôme pour exercer en France. Elle faisait des injections mais aussi des opérations qui nécessitaient l'emploi d'un bistouri", a confié une source proche de l'enquête, qui a également précisé que les femmes fréquentant son cabinet étaient pour la grande majorité des prostituées. Au cours d'une première perquisition lors du mois d'avril, la police a découvert une salle d'opération, des machines, et divers produits tels que de l'antiride ou des médicaments normalement soumis à prescription médicale.
150.000 euros saisis sur le compte bancaire du faux cabinet
Lors de cette perquisition, les enquêteurs sont tombés nez à nez avec une femme, qui frappait à la porte du cabinet pour une livraison de substances médicales. Elle aussi a été interpellée. La fausse médecin, désignée comme le cerveau de l'affaire, est une habitante de Neuilly-sur-Seine. Lors du mois d'octobre, la police a effectué une vague de perquisition et a mis la main sur 1400 euros d'argent en liquide. Lors de la saisie du compte bancaire, il y avait 150.000 euros. Deux autres personnes ont été arrêtées et mises en examen pour "offre et cession illicite de médicament en bande organisée". Les tarifs de ces fausses opérations étaient de 80 à 550 euros.
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