news-details
Arts et People

Une affaire de viol résolue 12 ans après grâce à l'ADN

Douze ans après une affaire de viol qui s'est déroulée à Bayonne, deux hommes ont été mis en examen grâce à un rapprochement ADN. La science a parlé. Douze ans après une affaire de viol qui s'est déroulée à Bayonne, un rapprochement ADN a en effet permis de mettre deux hommes en examen. Comme le rapporte Ouest-France, c'est la police judiciaire qui a appris la nouvelle le jeudi 1 mars 2021. L'un, âgé de 19 ans au moment des faits, a été placé en détention provisoire et l'autre, âgé de 29 ans à l'époque, a été incarcéré provisoirement dans l'attente d'un débat différé devant le juge des libertés et de la détention. Selon les informations du média, c'est pour "viols et violences en réunion ayant entraîné une infirmité permanente" que les deux hommes vont finalement avoir affaire à la justice. Comme le précise Ouest-France, les faits remontent au 3 octobre 2009. A cette époque, à Bayonne, les deux hommes s'en seraient pris à une femme d'une quarantaine d'années. Ils l'auraient "violée" et "rouée de coups" à la sortie d'une discothèque selon le commissaire-divisionnaire Stéphane Lapeyre, chef de l'antenne de Bayonne de la PJ. Alcoolisés, les suspects l'auraient abordée aux abords de la boîte de nuit dont elle venait de se faire refouler. "Elle était incommodée, et ils lui ont proposé de la ramener chez elle", a relaté le chef de la PJ à Bayonne. Les deux hommes en auraient alors profité pour l'emmener sur les bords de la rivière proche, la Nive. Femme violée et rouée de coups à Bayonne : inconsciente durant deux heures A noter qu'après le drame, la victime est restée inconsciente durant près de deux heures. Son visage portait trace « d'une douzaine de fractures », selon le commissaire Lapeyre. Si jusqu'alors les multiples auditions et investigations (prélévements, vidéoprotection...) n'avaient rien donné, l'affaire a pris un autre tournant grâce à une garde à vue. En effet, l'aîné des deux hommes a été placé en garde à vue dans une affaire de violences intra-familiales. Son ADN a ainsi été prélevé et le rapprochement a été fait. Ce dénouement "montre que des années après (...), les auteurs ne sont pas à l'abri d'être identifiés par les services de police et de justice et que les victimes, restées longtemps dans le silence et l'ignorance, ont enfin une source d'espoir", a précisé le procureur de Bayonne Jérôme Bourrier, joint par l'AFP. Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

You can share this post!