Un séxagénaire jugé pour viol trahi par un papier de bonbon
1/12 -
Un séxagénaire jugé pour viol trahi par un papier de bonbon La Cour d'assise de la Vienne juge, depuis ce lundi 28 février, l'auteur présumé d'un viol qui s'est déroulé en octobre 1998, comme le relate Le Parisien.
Un retraité est jugé ce lundi 28 février pour un viol qu'il est accusé d'avoir commis en 1998. Il a été arrêté en 2019 grâce à de l'ADN retrouvé sur un papier de bonbon trouvé sur les lieux d'un cambriolage comme le rapporte Le Parisien.
La Cour d'assise de la Vienne juge, depuis ce lundi 28 février, l'auteur présumé d'un viol qui s'est déroulé en octobre 1998, comme le relate Le Parisien. Cette nuit-là, Anne roule en voiture sur une route déserte lorsqu'elle est contrainte de s'arrêter : des bûches barrent le passage. L'étudiante âgée de 21 ans à l'époque, sort de son véhicule pour déblayer le passage. Mais lorsqu'elle rentre dans sa voiture, elle se retrouve face à face avec un homme encagoulé. Ce dernier l'a fait entrer dans la voiture et lui demande de se diriger vers un terrain de ball-trap, où la victime est violée avant d'être relâchée.
Pendant l'enquête, les gendarmes vont prélever de nombreuses traces d'ADN. Mais il ne matchera qu'en... 2019, soit 21 ans après les faits. Le même ADN est, en effet, retrouvé sur les lieux d'un cambriolage. Il s'agit de celui d'André Basset. Le quotidien décrit ce retraité de 69 ans comme un père et mari aimant, plusieurs fois grand-père et sans casier judiciaire. L'homme va reconnaître les faits. Il expliquera alors aux enquêteurs qu'il était là, à l'origine pour se venger d'un ancien associé qui avait provoqué la faillite de son entreprise. Il voulait le tuer, mais s'est finalement dégonflé ce soir d'octobre 1998 et commettra ce viol. "Un phénomène de déplacement et de condensation semble avoir été à l'œuvre pour amener le sujet d'une volonté homicide à un viol cristallisant la violence", a expliqué le psychiatre qui a expertisé André Basset.
L'accusé risque 15 ans de prison
L'accusé risque jusqu'à 15 ans de prison et selon les experts ne présente aucun risque de récidive. "C'est quelqu'un désireux d'expliquer, qui a fait un énorme travail de mémoire pour pouvoir répondre aux questions de la victime et prend en compte sa douleur, loue son avocate, Me Mégane Mironneau. Le voir potentiellement finir ses jours en prison n'apporterait pas grand-chose en termes de réparation." Les jurés trancheront. Une décision qu'Anne a attendue pendant 21 ans.
Loading widget
Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités