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Une abominable affaire de pédophilie rejugée à Chambéry

1/12 - Prédateur sexuel Un homme de 44 ans, condamné pour viols et abus sexuels sur mineurs, est rejugé en appel depuis ce lundi 6 septembre Un homme de 44 ans, condamné pour viols et abus sexuels sur mineurs, est rejugé en appel depuis ce lundi 6 septembre par la Cour d'assises de Chambéry. L'homme est accusé d'actes de barbarie. C'est une affaire sordide qui s'est déroulée au milieu des Alpes. Un habitant de Haute-Savoie a été condamné en mars 2020 pour des actes de pédophilie. Les agissements de ce quadragénaire, résident dans la commune de Vulbens, ont été découverts après le témoignage d'un enfant en 2017 et une perquisition à son domicile. Lors de cette perquisition, les enquêteurs sont tombés sur plus d'un million de photos et 8500 vidéos. L'homme filmait notamment ses actes. Il a donc écopé de 20 ans de prison ferme en première instance, mais le Ministère public, qui avait requis 30 ans de réclusion criminelle, a fait appel de cette condamnation. Il estime que certaines victimes avaient également subi des actes de torture. Depuis ce lundi 6 septembre, le Haut-Savoyard comparait donc devant la Cour d'Assises de Chambéry. L'homme qui avait admis les viols et les agressions sexuelles sur mineurs, nie la barbarie. "Comme lors de son premier procès à Annecy, le prévenu ne laisse rien transparaître derrière son masque. Il écoute sans broncher les témoins qui défilent à la barre. Il répond placidement aux questions qui lui sont posées", raconte Le Dauphiné Libéréqui suit l'audience. L'auteur de ces actes de pédophilie et qui encourt la perpétuité, cache également un passé particulièrement glauque. Il a grandi au milieu d'incestes et d'abus sexuels perpétrés sur quatre générations. "Il était le chouchou de sa mère", explique Le Dauphiné qui cite l'accusé: "Je ne les voyais pas comme des enfants mais comme des objets". Parmi la dizaine de victimes identifiés lors de l'instruction, une fille et un garçon, qui avaient 6 et 10 ans au moment des faits, ont subi des actes de torture et de barbarie selon le procureur de la République. Le prédateur sexuel utilisait un sabre laser Star Wars pour maltraiter sexuellement ses victimes. Il mettait aussi en place d'horribles mises en scènes filmées par des caméras. L'homme était déjà connu des services de police après avoir été condamné en 2007 pour détention et téléchargement d'images pédopornographiques. Le verdict de ce procès est attendu ce jeudi 9 septembre. Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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