Un “tueur silencieux” ! Une femme finit par détecter son cancer car il sort de son corps
Une Américaine de 44 ans souffrait d'un cancer de l'ovaire sans le savoir jusqu'à ce qu'elle remarque une excroissance au niveau de son nombril.
Lorsqu'ils ne présentent aucun symptôme, certains cancers sont dits "silencieux". C'est le cas du cancer de l'ovaire qui est "diagnostiqué à un stade 3 voire 4 dans 75% des cas", selon l'institut de cancérologie du CHU de Liège. Dans un témoignage publié dans le Huffington Post, Kari Neumeyer raconte comment elle a fini par détecter son cancer car il sortait de son corps.
Bien qu'elle avait participé à une marche de sensibilisation sur cette maladie et lu un dépliant sur les symptômes, tels que des ballonnements constants, une sensation de satiété rapide, un besoin d'uriner plus fréquent et une gêne au niveau du ventre, cette Américaine de 44 ans était loin de se douter qu'un tueur silencieux envahissait ses ovaires.
En avril 2020, Kari Neumeyer est diagnostiquée d'un cancer ovarien, sans avoir constaté de changements drastiques sur son état de santé si ce n'était une petite excroissance au niveau de son nombril qui l'a poussée à consulter un dermatologue. "J'avais une petite excroissance, de la taille et de la couleur d'une gomme de crayon, dans mon nombril. Lorsque le dermatologue l'a enlevée, il a pensé que c'était quelque chose d'inoffensif. La biopsie a montré le contraire", explique-t-elle sur le site d'information.
Une petit excroissance qui lui a sauvé la vie
Pour Kari Neumeyer, l'apparition de cette petite excroissance lui a sauvé la vie. "Si mon cancer ne s'était pas frayé un chemin hors de mon corps par mon nombril, il n'aurait probablement été découvert qu'après avoir affecté d'autres organes essentiels comme mon foie, mes reins ou mes poumons", assure la quarantenaire qui fait partie des 21 410 Américaines à être atteinte de ce cancer chaque année, rapporte The Sun.
Après avoir subi une intervention chirurgicale très lourde car les chimiothérapies n'ont eu aucun effet, Kari Neumeyer est désormais tirée d'affaire. Elle a dû subir de multiples ablations des deux ovaires, des trompes de Fallope, de l'utérus, du col de l'utérus et d'une partie du côlon. "Même avec l'ablation de tous ces organes, le cancer peut revenir ailleurs. Mais je ne me sens pas plus proche de la mort que je ne l'étais il y a un an", conclut la rescapée du tueur silencieux.
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