Un quinquagénaire se livre à la police pour avouer avoir jeté sa femme dans la Marne
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Un quinquagénaire se livre à la police pour avouer avoir jeté sa femme dans la Marne Un père de famille de 52 ans s'est livré à la police dans la nuit du 5 au 6 décembre dernier, en Seine-et-Marne
Un père de famille de 52 ans s'est livré à la police dans la nuit du 5 au 6 décembre dernier, en Seine-et-Marne. Il a expliqué avoir tué sa femme le matin même avant de jeter son corps dans la rivière.
Il s'est rendu au commissariat pour se dénoncer et se constituer prisonnier. La scène s'est déroulée dans la nuit du 5 au 6 décembre dernier. Un père de famille de 52 ans, accompagné de son fils de 23 ans, s'est rendu à l'hôtel de police de Meaux, en Seine-et-Marne, sur les coups de minuit pour avouer de terribles faits. Il a expliqué avoir tué sa femme le matin même avant de jeter son corps dans la Marne, rapporte le journal Le Parisien.
Selon le récit du père de famille, il a tôt le 5 décembre au matin "tué son épouse avec laquelle il était marié depuis 1997, avant de jeter son corps dans la Marne", a indiqué dans un communiqué la procureure de Meaux Laureline Peyrefitte. Lors des interrogatoires, le suspect n'a pas été capable de "donner d'explication concrète" à son geste, a ajouté la procureure.
Il aurait étranglé puis étouffé sa femme
D'après les informations du Parisien, l'homme aurait "expliqué avoir étranglé puis étouffé sa femme, dans une scène de violence assez longue". Une dispute se serait déroulée vers 6h du matin. Le quotidien révèle qu'il travaillait comme cuisinier et que sa femme, âgée de 59 ans, était femme de ménage. Leur fils cadet ne se trouvait pas dans l'appartement au moment du drame. Son frère aîné qui réside dans la région, non plus.
Aussitôt placé en garde à vue, le quinquagénaire était jusqu'alors inconnu des services de police et de justice. Et, selon Laureline Peyrefitte, "aucune plainte ni main courante n'avait été déposée précédemment par la victime pour des faits de violences conjugales". Malgré les recherches menées dans la rivière, provisoirement interrompues, le corps de la victime n'a pas été retrouvé à ce stade.
Il s'agit du 107e féminicide en France depuis le début de l'année, selon Le Parisien qui cite Rachida Benahmed, une conseillère municipale de Meaux. L'AFP rappelle que les féminicides sont le stade ultime des violences subies par plus de 200 000 femmes par an à travers le monde.
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