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Arts et People

Un instituteur accusé de viol à tort innocenté après “cinq ans d'enfer”

Accusé de viol et pointé du doigt pendant plusieurs années, un instituteur a récemment été blanchi à en croire de récentes informations du magazine 20 Minutes. En novembre 2016, il a été la cible d'accusations proférées par une fillette de quatre ans. L'enfant a confié avoir été victime d'attouchements, le désignant comme le coupable. Mais après près de cinq ans de calvaire, un instituteur a enfin été blanchi. Explications. Au moment des faits présumés, il venait de commencer un remplacement dans une école maternelle de Genlis, en Côte-d'Or, comme l'ont relaté nos confrères du magazine 20 Minutes. Écroué pendant cinq mois, sa mise en examen a finalement été levée en mars 2017 par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Dijon. Libéré de sa détention, il a ensuite été placé sous le statut de témoin assisté. Le temps, depuis, est passé et si une tache de sperme a été retrouvée dans une culotte de la jeune victime, il s'est avérée que celle-ci n'appartenait guère à l'instituteur mais plutôt à "un membre de la lignée paternelle." L'ADN a donc joué en la faveur du principal concerné. Marié et père de famille, cet homme de 42 ans est désormais un homme innocent aux yeux de la loi à la suite d'un non-lieu général prononcé par le parquet de Dijon. Mais ce verdict reste amer pour l'instituteur, interrogé par le quotidien régional Le Bien Public. "J'ai traversé cinq années d'enfer, pour rien", a-t-il déclaré. "C'est très clairement un échec de l'enquête et de l'instruction, malgré des moyens conséquents mis en œuvre pour aboutir", s'est désolé le procureur Eric Mathais. L'enquête a longtemps piétiné, suscitant également l'indignation des parties civiles qui ont dénoncé l' "immobilisme de la justice." Un conflit d'intérêt dans l'affaire ? L'un des derniers rebondissements dans cette sombre affaire date du mois de mars 2018, lorsque la gendarmerie de Dijon a été s'est vue privée de l'enquête. Celle-ci a finalement été confiée à la police judiciaire de Dijon. La raison ? La crainte d'un conflit d'intérêt, puisque la mère de l'enfant est elle-même gendarme à en croire France Info. L'avocat de l'instituteur redoutait donc un manque de neutralité de la part des collègues de la mère de famille. En décembre, toujours en 2018, trois personnes ont été placées en garde à vue. À savoir, le père, le grand-père et l'oncle de la fillette. Ils ont été libérés après 30 heures de garde à vue, sans être mis en examen. Le père de la victime a tout de même, lui aussi, été placé sous le statut de témoin assisté. Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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