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Arts et People

Un couple de retraités veut faire plaisir à son petit-fils et se retrouve devant la justice

A vouloir être trop gentils... La Voix du Nord rapporte l'histoire d'un couple de retraités de 72 et 75 ans qui s'est retrouvé avec des accusations de trafic de drogue sur les bras. C'est dans la petite ville de Beaurains, près d'Arras, qu'un couple de retraités a été pris dans un engrenage bien plus complexe que ce qu'ils pensaient. D'après ce que rapporte La Voix du Nord, ceux qui sont appelés L et J-P dans l'article ont été coupables d'excès de gentillesse envers un de leurs petits-fils, Etienne, qu'ils ont par ailleurs élevé. Détenu à la prison d'Arras, Etienne est à la tête d'un trafic de drogue qu'il continuait de gérer depuis sa cellule... grâce à ses grands-parents. C'est en faisant pression sur eux qu'il a réussi à les convaincre de participer à son trafic en stockant notamment cinq à six plaquettes de cannabis de 100 grammes chacune chez eux que, selon leurs mots, "des gars de Rouen" venaient déposer deux fois par semaine. "Par moments, Etienne il fait peur. Il faut céder à ses caprices. C'est un bon garçon autrement. A un moment, on voulait arrêter (...). Au départ, je n'étais pas d'accord, mais au parloir de la prison, il s'énervait, il donnait des coups de pieds dans les murs parce qu'on ne cédait pas". L et J-P, retraités sans histoire, parents de huit enfants et représentés par Maître Dorothée Legros, doivent donc comparaître ce vendredi 17 juillet devant la justice aux côtés de 10 autres personnes impliquées dans le trafic de cannabis qui touche Arras et ses alentours. Après avoir récupéré la drogue, le couple devait accueillir trois à quatre clients par jour pour écouler la marchandise. Ils ne touchaient cependant rien des 150 euros environ qu'ils récoltaient chaque semaine. Un caprice de trop pour tout arrêter C'est un autre genre de service qui a poussé les retraités à finalement dire non à leur petit-fils derrière les barreaux. En plus de réceptionner, dissimuler et revendre du cannabis, ce dernier leur demandait également de préparer des colis de viande à lancer par-dessus le mur de la prison d'Arras. Fatigués de céder à ses caprices et inquiets des risques encourrus, L et J-P ont fini par dire un "non" qu'ils auraient voulu pouvoir dire bien plus tôt. De quoi les qualifier, selon leur avocate, de "demi-victimes". Une position qui a par ailleurs encouragé le substitut du procureur à les condamner à trois mois de prison avec sursis, afin de ne pas prolonger leur calvaire. Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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