Un adolescent supplicié par un voisin au profil psychologique terrifiant
Le corps démembré d'un adolescent de 13 ans a été découvert le 18 juillet dernier dans une maison du centre de Tarascon, dans les Bouches-du-Rhône.
"Je ne sais pas comment on peut faire ça à un enfant. C'est inhumain". Ce sont les mots de Jess, la jeune femme de 29 ans qui a découvert la scène d'horreur le 18 juillet dernier. Dans la salle de bain d'une maison de Tarascon, dans les Bouches-du-Rhône, elle a trouvé le corps décapité de Romain, 13 ans, dont le tronc a été enroulé dans un film plastique, rapporte le journal Le Parisien.
L'occupant des lieux, un homme de 32 ans connu pour des antécédents psychiatriques et des faits de violences, est le suspect numéro un de cet acte effroyable. Après la découverte du corps, il a pris la fuite avant d'être abattu par le tir d'un policier quelques heures plus tard. Selon le procureur de Tarascon, Laurent Gumbau, cet homme, "auteur putatif" de l'homicide sur la personne retrouvée dans son appartement, a succombé à sa blessure le 19 juillet au matin.
Selon les informations de l'envoyé spécial du journal Le Parisien, le suspect est un jeune homme de 32 ans nommé Arthur qui venait de sortir de l'hôpital psychiatrique. Ce dernier aurait croisé le chemin de la victime le 16 juillet dans la soirée. "L'adolescent traînait dans le quartier avec sa meilleure amie", écrit le journaliste. Arthur, qui avait bu, lui aurait alors demandé de venir chez lui. Romain l'a suivi et il n'est jamais ressorti de chez Arthur. Inquiète, sa meilleure amie a signalé sa disparition. Son corps n'a été retrouvé que 48h plus tard.
L'hypothèse d'un acte d'anthropophagie
Une voisine raconte au journal que l'état psychologique du suspect s'était récemment aggravé. Selon le maire de Tarascon, Lucien Limousin, "il était sous surveillance de la police municipale depuis plusieurs semaines". Arthur a été interpellé le 9 juillet dernier pour avoir jeté des engins incendiaires dans la rue. Interné le lendemain de sa garde à vue, il est ressorti quelques jours plus tard car "les médecins estiment que son hospitalisation d'office ne se justifie plus".
Des investigations complémentaires ont été lancées pour déterminer s'il s'agit d'un acte d'anthropophagie. "Sa tête - en partie mangée - et son bras ont été retrouvés à côté dans un seau", écrit le quotidien au sujet de la victime.
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