Tuerie de Chevaline : une profileuse recrutée, elle livre de fascinantes conclusions sur le quadruple meurtrier
Après le transfert du dossier de la tuerie de Chevaline vers le nouveau pôle judiciaire dédié aux "cold cases", une profileuse britannique a dévoilé le profil surprenant du meurtrier, comme le révèle Le Parisien, mardi 26 juillet 2022.
C'est une affaire qui a fait beaucoup de bruit en 2012, en Haute-Savoie. Quatre membres d'une même famille étaient retrouvés morts dans une voiture sur la commune de Chevaline. Alors que toute la lumière sur cette terrible n'a pas encore établie, le parquet d'Annecy a décidé, le 18 juillet 2022, de confier le dossier de l'enquête au nouveau pôle judiciaire dédié aux "cold cases", les "crimes en séries et non élucidés" qui se trouve à Nanterre dans les Hauts-de-Seine, a arévélé Le Parisien, mardi 26 juillet 2022. Pour tenter d'élucider cette affaire, les enquêteurs pourront s'appuyer sur nouveau document : un portrait-robot psychologique du tireur, réalisé en juillet 2020 par une profileuse britannique.
Selon les informations de nos confrères, la spécialiste s'est basée sur les procès-verbaux et les nombreux entretiens menés par les enquêteurs pour tenter de mettre la main sur le meurtrier. Pour la profileuse, "il s'agit vraisemblablement d'un homme à 99 %, âgé entre 30 et 40 ans". Selon elle, le tueur serait de la région et il s'agirait d'un acte isolé. "J'envisage la théorie que l'auteur des attaques de Chevaline a agi sur une motivation interne propre à lui qui est entièrement indépendante des victimes de cette affaire", a ainsi écrit l'experte, toujours selon Le Parisien.
L'homme recherché, lors de la tuerie de Chevaline, vivait "seul"
Concernant sa situation professionnelle, elle explique que la personne recherchée, au moment des faits, était "au chômage ou dans un emploi non qualifié", "vivant seul" ou de façon isolée dans "un cadre familial renfermé". Enfin, elle estime qu'il pourrait avoir été militaire ou qui serait très intéressé par les armes. La psychologue n'exclut pas non plus qu'il puisse être atteint de troubles psychologiques, d'une forme de "paranoïa" ou qu'il soit "animé par la haine pour une communauté ou une cible particulière".