Tuerie de Chevaline : 9 ans après la tragédie, l'enquête avance à petits pas
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Tuerie de Chevaline : 9 ans après la tragédie, l'enquête avance à petits pas
"On ne s'attend pas à découvrir des choses particulières", avait prévenu Line Bonnet-Mathis, procureure de la République d'Annecy
Neuf ans après le quadruple de meurtre de Chevaline, le village de Haute-Savoie a été bouclé le 29 septembre dernier pour que les enquêteurs reviennent, en situation réelle, sur plusieurs témoignages.
"On ne s'attend pas à découvrir des choses particulières", avait prévenu Line Bonnet-Mathis, procureure de la République d'Annecy au micro de France 3 Auvergne-Rhône Alpes. Le 29 septembre dernier, le village de Chevaline, en Haute-Savoie, a été bouclé pendant deux jours durant lesquels un arrêté municipal a interdit de "survoler la zone et d'y circuler en voiture et à pied", avait indiqué la télévision locale sur son site.
Afin de "vérifier certains éléments", les enquêteurs de la section de recherche de la gendarmerie de Chambéry accompagnés de magistrats et des témoins de l'époque se sont réunis sur les lieux du crime, neuf ans après les faits. Selon Rym Bey, journaliste envoyée sur place par LCI, ils ont effectué "des relevés chronométriques" afin de "mesurer des temps de parcours sur la base des différents témoignages recueillis tout au long de cette enquête".
L'enquête avance à petits pas
Ouverte en septembre 2012, l'enquête sur ce quadruple meurtre avance à petits pas. Cette année-là, le 5 septembre, trois membres de la famille Saad al-Hilli sont retrouvés morts dans leur voiture criblée de balles sur une route du sentier de la Combe d'Ire. Dans le véhicule, deux fillettes sont retrouvées vivantes. L'une d'elles, âgé de 7 ans au moment des faits, est grièvement blessée. Sur le bas-côté se trouve un autre corps, celui d'un cycliste du coin qui se trouvait probablement au mauvais endroit au mauvais moment.
D'après les informations du Dauphiné Libéré qui en dit plus sur le bouclage du village tenu secret jusqu'au dernier moment, il ne s'agissait pas d'une reconstitution mais plutôt d'une "remise en situation" qui a suivi "des tranches horaires précises pour déterminer les incohérences de certains témoignages". Affaire à suivre.
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