Tournoi des Six Nations féminin : "L'objectif c'est de l'emporter"
La capitaine des Bleues, Gaelle Hermet, et la coach Annick Hayraud lors de la présentation du Tournoi des Six Nations en janvier 2020.
Le XV de France féminin débute un Tournoi des Six Nations sous une forme inédite, samedi, à Vannes. Face au pays de Galles, l'objectif sera de reconquérir la couronne et oublier la déception du report de la Coupe du monde, décalée à 2022.
"Au vu de la situation, l'objectif c'est de remporter le Tournoi", affiche Gaëlle Hermet, capitaine d'un XV de France déterminée à enlever le Tournoi des Six Nations dans une année encore compliquée par la pandémie de coronavirus. Cet objectif passe pour une première victoire samedi 3 avril face au pays de Galles à Vannes.
Les Bleues vivent encore une drôle de saison, toujours perturbée par la crise sanitaire. Après le report du Tournoi décidé en janvier puis revu dans un format condensé, le mondial en Nouvelle-Zélande, prévu initialement en septembre-octobre, a été décalé en 2022 le mois dernier. Le Tournoi prend donc encore davantage d'épaisseur dans les ambitions françaises et ce même s'il a été réduit à trois matches au lieu de cinq et avec une répartition des équipes dans deux groupes.
Versées dans la poule A, les Bleues se rendront en Irlande le 17 avril après la réception des Galloises, dernières de la précédente édition. Puis elles défieront peut-être les Anglaises, doubles tenantes du titre, en finale le 24 avril.
"On se dit que peut-être dans un an les conditions sanitaires seront meilleures, qu'on aura un engouement autour de la Coupe du monde qui ne pourra être que festif et que meilleur avec pourquoi pas des spectateurs qui seront dans les stades", explique Gaëlle Hermet, déjà capitaine lors du Grand Chelem de 2018 et qui "essaie de positiver" compte-tenu de la situation.
Les Anglaises, que les Bleues retrouveront dans leur groupelors du mondial, ont remporté la dernière édition avec le Grand Chelem à la clé.
Le chemin d'ici un éventuel "crunch" en finale cette année n'a rien d'insurmontable. Les Galloises ont des allures de hors-d'œuvre pour les "Affamées", le surnom des Françaises. L'an dernier, les joueuses d'Annick Hayraud les avaient balayées à Cardiff (50-0). Les Irlandaises, troisièmes en 2020, risquent de leur poser davantage de problèmes.
Le XV de France féminin devra cependant se passer de plusieurs joueuses ayant privilégié l'équipe de France de rugby à VII en cette année olympique, comme la troisième ligne Romane Ménager. Les septistes tenteront de décrocher leur billet pour les Jeux de Tokyo lors d'un tournoi de qualification fin juin.
Avec AFP