Tempête tropicale Fiona : la Guadeloupe se relève tant bien que mal

La tempête tropicale Fiona, qui a frappé de plein fouet la Guadeloupe le week-end dernier, laisse derrière elle une victime et des dégâts considérables. Dépêché dans l'archipel, le ministre délégué aux Outre-mer, Jean-François Carenco, a promis une aide d'urgence alors que le président du département, Guy Losbar, appelle de son côté à un "grand plan de reconstruction" chiffré à "plus d'un milliard d'euros". La Guadeloupe se relève tant bien que mal après le passage meurtrier de la tempête Fiona sur l'archipel. Avec les pluies diluviennes, les cours d'eau se sont transformés le week-end dernier en torrents. Deux ponts se sont écroulés, six autres sont fragilisés. À la demande d'Emmanuel Macron, le ministre des Outre-mer, Jean-François Carenco, s'est rendu sur place. Opération de lutte contre l'immigration clandestine à Mayotte : 200 kwassas ont été détruits mardi par les autorités. C'est à bord de ces bateaux de fortune qu'embarquent les clandestins pour se rendre sur l'île depuis les Comores. En Guyane, virage à 180 degrés pour le procureur de Cayenne, qui avait décidé de ne plus poursuivre pénalement les saisies de cocaïne inférieures à 1,5 kg. Face au tollé provoqué par cette décision, il a annoncé mercredi la fin de son expérimentation commencée en juillet. Au moins 500 kg de cocaïne ont justement été saisis sur un voilier mercredi à Papeete. Deux personnes de nationalité suédoise ont été placées en garde à vue. Cette saisie de la douane et de la Police nationale confirme la route maritime empruntée par les narcotrafiquants de l'Amérique latine vers l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Autre saisie, cette fois au large de la Martinique : 1,3 tonne de cocaïne, également à bord d'un voilier. Les trois membres d'équipage ont été interpellés. Une saisie record, la septième de l'année pour les autorités locales. C'est un nouvel or noir pour l'environnement : le biochar – du charbon végétal. Il est aujourd'hui l'un des seuls moyens existants pour piéger le carbone des végétaux. Il a aussi l'avantage de retenir l'eau dans les sols et de les fertiliser. À Wallis-et-Futuna, des agriculteurs ont été formés à cette technique ancestrale, reconnue par les experts du climat. La bonne idée de la semaine se trouve dans un immense jardin de Polynésie française, plus précisément de l'archipel des Tuamotu. La direction locale de l'agriculture y étudie notamment la culture de raisins de table. Enfin, à La Réunion, le collectionneur Jean-René Ferrere possède plus de 700 instruments de musique. Certains sont très connus sous les latitudes tropicales, comme la conque de lambi, d'autres... beaucoup plus rares.