"Sournois", "fauteur de troubles"... Les ex-camarades et instits du petit Vladimir Poutine balancent
Depuis son plus jeune âge, Vladimir Poutine serait bagarreur. Alors que le président russe fait beaucoup parler de lui, d'anciens camarades de classe se sont exprimés dans les médias et ont évoqué son côté "sournois."
Issu d'une famille ouvrière, Vladimir Poutine a vécu dans la pauvreté avant de devenir président de Russie. Au coeur de l'actualité en raison de la guerre en Ukraine, sa personnalité intrigue le plus grand nombre. Selon ses anciens copains d'école, l'homme politique était "sournois", "fauteur de troubles" et terrorisait son école dans le quartier Dzerzhinsky de Leningrad, lorsqu'il était plus jeune. Son ancienne enseignante, Tamara Chizova, a confié au Times, qu'elle était "désespérée" face à son comportement. Son meilleur ami d'enfance, Viktor Borisenko, a rappelé que Vladimir Poutine avait été le premier à se joindre à un combat lorsqu'ils étaient plus jeunes. "Il pouvait se battre avec n'importe qui. Il n'avait pas peur. Il ne lui est jamais venu à l'esprit que l'autre garçon était plus fort et pourrait le battre", a-t-il confié.
Viktor Borisenko s'est souvenu : "Si un type costaud l'offensait, il lui sautait dessus, le griffait, le mordait, lui arrachait des touffes de cheveux." Enfin, il a déclaré : "Il n'était pas le plus fort de notre classe, mais dans un combat, il pouvait battre n'importe qui parce qu'il devenait frénétique et se battait jusqu'au bout." En 2012, dans le livre Poutine, l'homme sans visage, la journaliste Masha Gessen avait recueilli le témoignage d'un proche du président russe. Il avait ainsi confié : "Si jamais quelqu'un l'insultait de quelque manière que ce soit, Volodia sautait immédiatement sur le gars, le griffait, le mordait, lui arrachait les cheveux pour faire en sorte que personne ne l'humilie."
Vladimir Poutine, un enfant martyrisé ?
Si le président russe n'hésitait pas à se bagarrer lorsqu'il était plus jeune, il aurait vécu une période difficile quand il a été envoyé dans un orphelinat soviétique. Sur La Première, l'historien, professeur, journaliste et spécialiste de l'union soviétique, Alexandre Adler, avait expliqué : "C'est un enfant qui a été pratiquement martyrisé. Je ne vais pas faire une description à la Dickens d'un orphelinat soviétique, mais personne ne sort indemne de cette épreuve. Un certain nombre d'amis de son père ont pensé qu'il ne pourrait pas sortir indemne de cette expérience et ont demandé à Iouri Andropov de faire quelque chose pour leur vieux camarade et d'au moins sauver l'enfant."