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Arts et People

“Seuls mes yeux et mes oreilles n'ont pas été violés” : le témoignage insoutenable d'une mère ukrainienne

1/12 - Guerre en Ukraine Alors que la guerre en Ukraine bat toujours son plein, de nombreux organes de presse récoltent des témoignages de civils frappés de plein fouet par l'horreur du conflit engagé par la Russie. C'est le cas de cette mère de famille, violée à plusieurs reprises. Alors que la guerre en Ukraine bat toujours son plein, de nombreux organes de presse récoltent des témoignages de civils frappés de plein fouet par l'horreur du conflit engagé par la Russie. C'est le cas de cette mère de famille, violée à plusieurs reprises.  Un témoignage que l'on aimerait ne jamais avoir à lire. De retour d'Ukraine, une journaliste du média suisse RTS a livré le récit édifiant d'une mère de famille, qui a vécu le pire pendant l'offensive des soldats russes. Cette habitante de la ville de Boutcha, comme de nombreux autres civils, fait partie de ceux qui ont eu la "chance" de ne pas perdre la vie sous les bombes de l'armée de Vladimir Poutine. Mais ce qu'elle a vécu est tout simplement horrible : des viols incessants de la part des soldats russes. Elle et sa fille ont décidé de briser le silence. Âgée de 38 ans, Ekatarina vit dans une petite maison avec sa fille adolescente et sa maman de 75 ans. Cette dernière est trop âgée pour fuir. Les trois femmes ont donc dû subir l'occupation de Boutcha par la Russie. Voici son récit : "Ils m'ont demandé de m'agenouiller, puis, ils m'ont dit : 'Ta fille est très belle...' Je les ai suppliés de ne pas la toucher. Je leur ai dit : 'Faites tout ce que vous voulez avec moi, mais ne la touchez pas.' Ils m'ont forcée à leur faire des fellations. À tour de rôle, ça n'en finissait pas, ils défilaient, comme sur un tapis roulant." Ekatarina : "Une nuit ils sont venus à huit. Alors que je dormais, ils sont venus dans mon lit..." C'est pour protéger sa fille qu'Ekaterina a subi des sévices sexuelles. "Ils s'y mettaient à plusieurs. Je crois que seuls mes yeux et mes oreilles n'ont pas été violés. Ils me disaient : 'Tais-toi ! On était en poste en Biélorussie et ça fait longtemps qu'on n'a pas eu de femme ! Alors ferme-là !' Ils menaçaient sinon de détruire le quartier, de tuer tout le monde, mes voisins, ma fille". Ces mots, impossibles à décrire, ont continué. "Une nuit ils sont venus à huit. Je dormais. Ils sont venus dans le lit et m'ont touchée mais finalement ils sont allés vers ma mère. Ils l'ont violée, les huit en même temps. Tout à coup, leur regard tournait, et ils redevenaient fous. Ils étaient totalement imprévisibles. J'ai vraiment eu le sentiment qu'on n'avait pas devant nous des soldats mais des gens échappés de l'hôpital psychiatrique. Qu'on leur avait donné des armes, et envoyé faire la guerre. Ils ne sont pas normaux". Des propos inimaginables qui montrent le pire côté de l'espèce humaine. Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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