Sécurité routière : comment arrêter les rodéos urbains ?
Le nombre de rodéos urbains augmente en France. Ces pratiques sont dangereuses pour les piétons, mais aussi pour les conducteurs qui s'y adonnent. Ils risquent jusqu'à un an de prison et 15 000 euros d'amende.
Certains conducteurs de deux-roues effectuent des roues arrière ou des courses sauvages dans les centres-villes. Ces rodéos urbains mettent en danger les piétons ainsi que ceux qui les réalisent. Durant l'été, les rodéos se multiplient et donc les interventions également ces dernières années. "Sur les premiers mois de l'année 2022, on a interpellé 351 auteurs de rodéos et ça a permis la saisie de quasiment 200 véhicules", indique Arthur Romano, commissaire central adjoint dans le 17ᵉ arrondissement de Paris.
Des peines plus lourdes pour les rodéos commis en réunion
En 2020, 2 864 infractions étaient recensées, contre 3 206 en 2021. Depuis 2018, les rodéos urbains sont considérés comme des délits, passibles d'un an de prison et de 15 000 euros d'amende. Lorsqu'ils ont lieu en réunion, les peines augmentent à deux ans de prison et 30 000 euros d'amende. Les suspensions de permis ou les confiscations du véhicule sont aussi prévues. "Il faut que les peines soient appliquées de façon sévère", demande Natalia Pouzyreff, députée Renaissance des Yvelines. En 2020, 584 condamnations ont été prononcées, pour des milliers de rodéos urbains.