Sauvetages en mer : une journée auprès des sauveteurs de la SNSM
Un appel aux dons est lancé pour les sauveteurs en mer, samedi 26 et dimanche 27 juin. En effet, si ces derniers sont bénévoles et le secours aux personnes gratuit, le financement des bateaux et des équipements de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) a un cout important.
La vedette, c'est lui : le bateau La Bonne Mère. Un nom prédestiné pour l'embarcation phare des sauveteurs en mer de Marseille (Bouches-du-Rhône). À bord, cinq marins-pompiers, des plongeurs, un manœuvrier, un opérateur radio et un patron, qui sortent plus de 500 fois en mer dans l'année pour s'entraîner. Suite au confinement, les inquiétudes reviennent. Les Français, enfermés durant plusieurs mois, veulent décompresser, et sont souvent inconscients. "On a récupéré (…) pas loin devant le Vieux-Port un petit Zodiac de cinq mètres avec cinq personnes à bord, dont deux enfants très petits", explique le marin-pompier Nicolas, patron vedette de la SNSM. Il déplore un "coup classique" : première sortie en mer pour le bateau, pas révisé, et une panne dans une mer qui se lève.
Augmentation des sauvetages en été
De nuit comme de jour, par tous les temps et saisons, les sauveteurs s'entraînent à 20 mètres de profondeur durant 40 minutes. "C'est utile, car si vous avez par exemple un blessé dans les rochers ou autre, il faut bien le sortir, parfois le seul moyen de sortir la personne c'est par la mer", explique le marin-pompier Frédéric. Les sauveteurs réalisent également des exercices avec l'hélicoptère de la sécurité civile, pour déposer un médecin ou hélitreuiller un blessé : l'opération a été répétée une douzaine de fois, rien que durant la soirée du vendredi 25 juin. En 2020, les sauvetages en mer avaient augmenté de 20% en été. Les marins-pompiers craignent que l'été 2021 soit celui de tous les dangers.