Salvatore Adamo : cette mésaventure avec Johnny Hallyday qu'il n'a pas digérée
Dans un entretien accordé à Paris Match, Salvatore Adamo a accepté d'évoquer sa carrière. Au cours de ce dernier, le chanteur a également fait quelques confidences sur la mythique séance photo de Jean-Marie Périer...
La photo du siècle ! En 1966, Jean-Marie Périer faisait poser quarante-six artistes pour le magazine Salut les copains. Parmi eux, Sylvie Vartan, Johnny Hallyday, Claude François, Françoise Hardy, Eddy Mitchell, Chantal Goya, mais aussi Salvatore Adamo. Dans un entretien accordé à Paris Match, ce dernier a accepté de se confier sur les coulisses de cette séance photo mythique. Il a ainsi expliqué : "Voilà ce qui s'est vraiment passé. À l'époque, on ne savait pas que cette photo deviendrait mythique. Cette année-là, je suis numéro un du référendum de Salut les copains. Donc j'arrive au studio et comme je ne suis pas très grand, Jean-Marie Périer me dit : 'Tiens Salvatore, mets-toi sur l'échelle.' Moi, je regarde les autres, gêné : 'Non, je vais plutôt me mettre au milieu.'"
Finalement, c'est Johnny Hallyday qui surplombe le reste du groupe, sur une échelle appuyée contre le mur de fond. Salvatore Adamo s'est rappelé : "Johnny arrive en retard, Périer lui dit du coup de s'installer sur l'échelle et il y est allé. Sur le moment, ce n'était rien. Mais ce qui m'a peut-être un peu piqué - tout en admettant que Johnny est immense, qu'il était un monstre de scène et que l'on s'aimait vraiment bien - c'est que le jour de sa mort, je me trouve sur un plateau télé en Belgique avec la présidente de son fan-club belge. Elle raconte que Johnny est le plus grand de tous, ce que je ne nie pas. Mais elle ajoute : 'D'ailleurs, sur la photo du siècle, il est sur l'échelle.' Je n'ai rien dit, mais c'était quand même un peu fort. Il y a des petites choses qui font partie d'une vie et qu'on ne peut pas vous enlever d'un coup."
Salvatore Adamo est un artiste discret
Si le chanteur est discret, il est pourtant celui qui vendait le plus d'albums dans les années 1960 ! Pour Paris Match, Salvatore Adamo a confié : "Le métier a une certaine propension à oublier, oui. Mais je n'ai jamais été du genre à fanfaronner. Il y a plein de choses que j'ai faites qui sont restées discrètes. Quand j'ai chanté au Carnegie Hall, personne n'en a parlé. Mais je ne regrette rien, vous le savez."
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