Roselyne Bachelot : pourquoi l'ancienne ministre va-t-elle rester sous surveillance pendant trois ans
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Roselyne Bachelot C'est une annonce fracassante. Selon nos confrères du Parisien, la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) a annoncé la mise sous surveillance de Roselyne Bachelot.
La Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) a annoncé la mise sous surveillance de Roselyne Bachelot. Mais pour quelle raison l'ancienne ministre doit-elle être scrutée ?
C'est une annonce fracassante. Selon nos confrères du Parisien, la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) a annoncé la mise sous surveillance de Roselyne Bachelot. Cette décision rendue publique le 27 juillet 2022, le projet de Roselyne Bachelot "de réaliser un éditorial hebdomadaire et un podcast sur la station France Musique est incompatible avec ses anciennes fonctions gouvernementales". Cet avis d'incompatibilité expirera trois ans après la fin de l'exercice de ses fonctions gouvernementales. Il faudra donc compter fin mai 2025 pour retrouver la ministre sur France Inter.
La Haute autorité pour la transparence de la vie publique a tout de même écarté le "risque de prise illégale d'intérêts" lié à son poste à RTL et sur la chaîne d'information continue BFMTV. Mais attention, Roselyne Bachelot devra "s'abstenir de délivrer, directement ou indirectement, des prestations à des entreprises" avec qui elle aurait déjà collaboré lors de son mandat : "Une prudence toute particulière doit ainsi être observée par Madame Bachelot-Narquin, qui pourra saisir la Haute Autorité avant de prendre de nouveaux clients", a expliqué l'institution, présidée par Didier Migaud.
Roselyne Bachelot va devoir faire attention à chaque mot prononcé ou bien décision prise
Dernier point de surveillance : "l'exercice de toute nouvelle activité professionnelle dans les trois ans suivant la cessation de fonctions gouvernementales, devra donner lieu à une nouvelle saisine de la HATVP". Le retour professionnel de Roselyne Bachelot semble être un vrai casse-tête pour l'ancienne ministre de la Culture. Elle devra donc être extrêmement vigilante quant à ses propos mais aussi ses décisions. La Haute autorité pour la transparence de la vie publique veille donc à ce que ses décisions soient respectées scrupuleusement.