“Ras le c***” : ce ministre en pleines vacances qui dézingue les anti-pass sanitaire… dont sa belle-soeur !
Cité par L'Express, un ministre s'emporte contre les mobilisations anti-pass sanitaire qui ont lieu depuis juillet.
C'est un véritable ras-le-bol qui semble gagner les membres du gouvernement, à en croire les colonnes de L'Express. Depuis la première mobilisation nationale contre le pass sanitaire le 17 juillet dernier, le nombre de manifestants ne cesse d'augmenter. Samedi 14 août, ils étaient presque 215 000 à fouler les rues dans toute la France pour protester. Un chiffre qui exaspère vraisemblablement certains membres du gouvernement. "On en a ras le c**, il faut dire les choses comme elles sont", lance un ministre à L'Express, avant d'ajouter que même sa belle-sœur est "complotiste". Et il n'est pas le seul à montrer une certaine lassitude face au mouvement. "Qu'il y ait des interrogations sur notre mode d'organisation de la vie sociale, c'est légitime : on doit y répondre et je pense très sincèrement que nous l'avons fait", lâche un ministre avant d'ajouter "Mais plus que le nombre de gens dans la rue, il y a autre chose qui m'inquiète : j'ai le sentiment que ce sont les premières manifestations de l'impact très concret de la désinformation par les réseaux sociaux et des manipulations exercées par des responsables politiques qui ne souhaitent que le chaos. Tout ça donne un cocktail très malsain : ils enferment les gens dans des réalités parallèles et dangereuses collectivement."
Le gouvernement face à une vague de scepticisme
Dans un article du Monde, un membre du gouvernement tire le signal d'alarme. "Ce n'est pas neutre d'avoir 200 000 personnes dans les rues à cette période (...) Il faut faire gaffe quand on les pointe du doigt." Ces manifestations peuvent-elles atteindre l'ampleur de celles des Gilets Jaunes ? Pour l'instant, on en est loin d'après L'Elysée, qui explique que chez les anti-pass sanitaire, il y a "des différences notables entre les manifestants : objectivement, factuellement, ils ne forment pas un tout homogène." Pourtant une question reste en suspens à l'Elysée, à l'aube des élections présidentielles : "Comment une partie de la population a-t-elle pu glisser autant au point de ne plus croire ni aux vaccins, ni à la science, ni dans l'exécutif de son pays ?"
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