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Arts et People

Rafael Nadal : ces injections qui le maintiennent debout et font grincer des dents

Après avoir décroché sa 14e victoire à Roland Garros ce 5 juin, Rafael Nadal fait l'objet d'interrogations dans le monde du cyclisme. Son recours à de nombreuses infiltrations pour soulager la douleur soulève l'incompréhension des coureurs face aux différences de réglementation selon les sports. C'est la consécration ! A 36 ans, Rafael Nadal a remporté ce dimanche son 14e titre à Roland Garros. Une victoire d'autant plus impressionnante que le joueur espagnol est parvenu à gagner malgré un pied douloureux. Rafael Nadal est en effet atteint du syndrome de Muller-Weiss, une maladie dégénérative qui affecte l'os du pied et qui peut provoquer de sérieuses douleurs chroniques, mais grâce à une série d'infiltrations, le joueur a pu venir à bout du tournoi. Or, c'est justement cette pratique qui fait tiquer les coureurs cyclistes. Si ces derniers ne remettent pas en cause la brillante victoire de l'espagnol, ils s'interrogent sur les variations des règles quant au recours aux anesthésiants dans le sport. Si la pratique est tout à fait légale en tennis, comme dans de nombreux sports - football ou rugby, par exemple - elle est formellement interdite en cyclisme. Un règlement particulièrement strict, mis en place à la suite des nombreux scandales observés dans la discipline. Rafael Nadal : son recours aux infiltrations fait réagir le monde du cyclisme "C'est vrai que c'est un peu bizarre de voir ça, parce que l'on sait que dans le vélo, on est vraiment très strict là-dessus du fait de notre histoire, parce que le vélo n'a pas toujours été très propre. Quand on est malade, on ne peut pas partir ! Là, cette situation est spéciale, il faut clarifier tout ça", a réagi le coureur Rémi Cavagna. Même avis du côté du coureur Guillaume Martin, qui s'est exprimé dans les pages de L'Équipe. "Ce qu'a fait Nadal aurait été impossible dans le vélo, et je trouve ça normal. Si on est malade ou blessé, on ne court pas, on ne fait pas de compétition (...) Ils passent pour des héros, mais ils s'aident de substances pour aller loin dans la douleur", a-t-il déclaré. Une zone grise qui pousse certains à se demander pourquoi on ne pourrait pas uniformiser les règles pour tous les sports. "Ce sont aux autorités internationales du sport de réguler tout cela", a conclu Vincent Lavenu, le manager de la formation AG2R-Citroën.

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