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Rachida Dati : pourquoi l'ancienne ministre est-elle mise en examen ?

1/12 - Rachida Dati Rachida Dati, maire Les Républicains du 7e arrondissement de Paris et ancienne ministre de la Justice, a été mise en examen pour "corruption passive", "trafic d'influence passif" et "recel d'abus de pouvoir", a indiqué Franceinfo, confirmant une information du Canard Enchaîné. Rachida Dati a été mise en examen dans le cadre d'une enquête du Parquet national financier au sujet de ses prestations de conseil auprès de Carlos Ghosn, l'ex-PDG de l'alliance Renault-Nissan, entre 2010 et 2012. Rachida Dati, maire Les Républicains du 7e arrondissement de Paris et ancienne ministre de la Justice, a été mise en examen pour "corruption passive", "trafic d'influence passif" et "recel d'abus de pouvoir", a indiqué Franceinfo, confirmant une information du Canard Enchaîné. L'ex-ministre est visée par une enquête anticorruption du Parquet national financier sur ses prestations de conseil en tant qu'avocate auprès de l'alliance Nissan-Renault présidée par Carlos Ghosn entre 2010 et 2012. Elle était, à cette époque, élue au Parlement européen. Le Monde a consulté la convention d'honoraires de Rachida Dati, cette dernière s'engageait auprès de Carlos Ghosn à "l'assister dans la détermination de la conduite de la politique d'extension internationale" du groupe. Elle demandait une stricte confidentialité sur cette collaboration. Des prestations pour lesquelles l'ancienne eurodéputé aurait touché 900 000 euros. La justice veut savoir si cette somme correspond bien à des activités effectuées ou si cela ne cache pas un lobbying, interdit pour les députés européens. Rachida Dati : "La justice devient instrumentalisée pour un combat politique inavoué" Rachida Dati nie toute irrégularité : "Tout cela ne tient pas", assure-t-elle dans les colonnes du Parisien, ce mardi 27 juillet. "La justice devient instrumentalisée pour un combat politique inavoué", estime-t-elle. Selon l'avocate, "tout a toujours été déclaré et contrôlé" quand elle était eurodéputée, assurant avoir apporté "toutes les preuves de (son) travail". "Sur le plan juridique, c'est inexplicable. (...) On tente d'entraver mon engagement dans les échéances qui s'annoncent !", regrette-t-elle en évoquant la primaire de la droite pour la présidentielle. "Ma conviction et ma détermination sont intactes. Je serai de ce combat", a-t-elle conclu. Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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