"Je suis moins riche qu'eux mais…" : les confidences de Bruno Moynot sur ses anciens acolytes du Splendid
Dans les colonnes du Parisien, dimanche 20 novembre 2022, Bruno Moynot a évoqué ses débuts avec la troupe du Splendid, tout en expliquant pourquoi il n'avait pas eu la même carrière que ses autres acolytes par la suite.
Bruno Moynot n'était pas du tout prédestiné à devenir un membre de la troupe du Splendid. En effet, c'est grâce à Josiane Balasko, avec qui il était en couple qu'il a pu avoir cette opportunité alors qu'il avait 23 ans. "J'assurais la régie du spectacle d'un chanteur pour lequel je jouais aussi des maracas. Josiane, qui était copine avec le bassiste, était venue aux répétitions. C'est comme ça que ça a commencé... Elle connaissait la troupe du Splendid et, comme j'étais assez manuel, je suis allé faire des travaux dans leur théâtre à Châtelet", a-t-il ainsi confié dans les colonnes du Parisien, dimanche 20 novembre 2022. Quelques années plus tard, il profite du départ de Valérie Mairesse quitte la troupe, pour racheter ses parts dans le théâtre du Splendid pour 3.000 Francs.
En déménageant près de la Porte Saint-Martin, Bruno Moynot devient cogérant de la salle, avec Christian Spillemaecker, qui travaille alors avec Coluche. Dans le même temps, il continue de jouer quelques rôles avec la troupe. Il est notamment Gilbert Selzmann, le client qui réclame une crêpe au sucre dans Les Bronzés font du ski. "C'était bien : on était jeunes, on était beaux et en plus, ça marchait", s'est encore rappellé l'acteur. Seulement, les autres membres de la troupe parviennent progressivement à se lancer dans des carrières en solo. Lui, ce n'est pas le cas. La raison : il consacre son temps à la gestion du théâtre dont il est encore aujourd'hui aux commandes.
Bruno Moynot : "Je n'ai pas de regrets"
"Je ne courais pas les castings. Au fil des années, j'ai joué dans quelques pièces et une trentaine de films, mais des petits rôles. Je me suis occupé de la salle et pas de ma carrière", a-t-il raconté. Malgré tout, il est resté en contact avec les membres de la troupe et est très heureux de les retrouver dès qu'ul en a l'occasion. Malgré tout, il a eu un "parcours différent", comme il aime dire. "Je n'ai pas de regrets. Je suis moins riche qu'eux, mais ça ne m'a pas empêché de bien vivre." Même s'il peut parfois lui arriver d'être reconnu dans la rue, il n'a pas son fan-club comme d'autres membres du Splendid. Il préfère d'ailleurs être "plus tranquille" lorsqu'il se promène.
"Josiane s'en fout, elle va faire ses courses à Monoprix, elle prend le métro sans lunettes ni casquette... Mais c'est vrai qu'ils sont tous très sollicités", a-t-il rappelé. S'il continue de toucher des droits dès qu'un film du Splendid est diffusé à la télévision, il a avoué n'avoir jamais été doué avec l'argent. "Avec le cachet des Bronzés, je me suis offert une vieille Mercedes décapotable. Chazel et Clavier, eux, ont acheté des places de parking. Un an et demi plus tard, le crétin qui louait à Christian une place pour garer sa Mercedes, c'était moi !", a-t-il encore raconté en rigolant. De bons souvenirs.