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"Je refuse d'obtempérer" : outré, l'un des avocats de Cédric Jubillar donne des détails sur la reconstitution

L'avocat de Cédric Jubillar est bien décidé à ne pas respecter l'une des injonctions imposées par les deux juges d'instruction qui ont organisé la reconstitution du 13 décembre prochain au domicile du couple. Le 13 décembre prochain, Cédric Jubillar va être sorti de prison. Les deux juges d'instruction l'attendent chez lui pour une reconstitution, afin de comprendre peut-être, ce qui s'est déroulé le soir du 15 au 16 décembre 2020. Afin qu'aucune information ne fuite lors de cette étape importante, les deux juges ont demandé à ce que personne n'ait son téléphone portable. Mais voilà que Maître Alexandre Martin, l'un des avocats deCédric Jubillar,ne l'entend pas de la même oreille. "J'ai été surpris d'apprendre ça. Je vous avoue que cette mention, je ne l'avais pas regardée, ou alors ça m'était passé au dessus, considérant que ça ne pouvait pas être adressé aux avocats", commence-t-il par confier à France Bleu. Pour lui, impossible de ne pas avoir son portable : "Le bâtonnier Pierre Dunac a expliqué que cette injonction ne pouvait s'imposer aux avocats. Cela pose deux difficultés. La première, au-delà de la capacité pour un avocat d'être joint à tout moment, pour des raisons personnelles ou des raisons professionnelles. Au-delà de ça, c'est la suspicion qui est jetée par ces magistrats qui considèrent que nous pourrions, alors que nous sommes auxiliaires de justice, que nous sommes soumis à des règles, notamment du secret de l'instruction, prendre des photos ou envoyer des informations." Pour Maître Alexandre Martin, cette interdiction n'a aucun sens. Maître Alexandre Martin : "C'est une injure envers les avocats" "Le juge insinue que je serais capable de faire ça au mépris des règles juridiques et des règles déontologiques ? C'est une insulte, c'est une injure envers les avocats", poursuit-il. Bien décidé à ne pasrespecter cette injonction, il explique : "En ce qui me concerne, j'aurai mon téléphone portable et je refuse d'obtempérer à de tels ordres. Je ne suis pas sous les ordres des magistrats, je suis sous les ordres de la loi. Si je viole la loi, j'attends bien évidemment que le parquet me poursuive. Pour ma part, je n'ai jamais violé le secret de l'instruction et je n'entends pas que cette suspicion soit jetée sur les avocats et je refuse d'obtempérer à cet ordre."

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