news-details
Arts et People

"Ils nous ont rendu notre fils en kit" : l'effroyable découverte des parents de Yanis, 4 ans, tué dans l'attentat de Nice

Samira et Mickaël Coviaux reviennent sur le drame de la mort de leur fils Yanis, 4 ans, dans les pages du magazine Le Point à l'occasion de l'ouverture du procès de l'attentat de Nice en 2016. Yanis avait 4 ans. Le 14 juillet 2016, il était fauché par le camion sur la Promenade des Anglais, à Nice. Six ans après le drame, sa famille tente encore de se reconstruire. Ses parents, Mickaël et Samira Coviaux, racontent avec effroi leur combat depuis qu'ils ont découvert le prélèvement des organes de leur petit garçon. "Ils nous ont rendu notre fils en kit !", a témoigné Samira auprès du magazine Le Point, paru ce lundi. Ils pleurent encore le "tout petit cercueil" qui a rejoint Yanis dans le caveau. En effet, des prélèvements d'organes ont été effectués sur les victimes sans l'accord des familles au préalable. Quelle est la raison ? Le mystère reste entier. "Nous n'avons jamais obtenu d'explications justifiant la nécessité de ces prélèvements massifs, et donc nous avons fait citer le procureur Molins, qui viendra déposer devant la cour d'assises et duquel nous attendons des réponses pour comprendre ce qui s'est passé", a indiqué ce samedi à Nice, lors d'une conférence de presse, Me Virginie Le Roy, l'un des conseils de cette association de victimes de l'attentat du 14 juillet 2016. Vivre avec le vide laissé par Yanis Le procès de l'attentat de Nice s'ouvre ce lundi. L'attentat avait tué 86 personnes et blessé plus de 500 personnes. Samira témoignera devant la Cour d'assises spéciale. Depuis qu'elle a perdu son fils, elle n'a jamais arrêté son combat : elle est coprésidente de l'association Promande des Anges, pour l'entraide et la défense des victimes. Mickaël et Samira ont tenu à garder des souvenirs de leur enfant, dont la vie a été prise lors de l'attentat de Nice : "Mais à la cave, des cartons renferment ses jouets préférés, et jusqu'aux habits que portait Mickaël ce soir-là, tachés du sang de leur petit garçon. 'Il a absolument tenu à les garder... ', confie ce lundi au Parisien Samira.

You can share this post!