Procès du 13-Novembre : des zones d'ombre demeurent
Le procès du 13-Novembre sera sans doute l'occasion d'éclaircir certaines zones d'ombres, notamment sur d'autres projets d'attentats que la cellule terroriste aurait passés sous silence.
Il y a un million de pages au dossier. L'enquête est tentaculaire, et des zones d'ombre restent, notamment autour de Salah Abdeslam et de son étrange itinéraire. Quelques heures avant les attaques, sa voiture est filmée à l'aéroport de Roissy. S'agit-il d'un repérage, ou doit-il récupérer un complice ? Les juges d'instruction le reconnaissent eux-mêmes, les raisons de ce passage demeurent mystérieuses.
Un onzième assaillant ?
Après avoir déposé un kamikaze près du Stade de France, il abandonne son véhicule dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Mais le lendemain, l'État Islamique revendique des attaques qui n'ont jamais eu lieu, justement à cet endroit. Son gilet était-il défectueux ? Là encore c'est un mystère.
Dans le box, un accusé intrigue. Mohamed Abrini devait-il être le onzième assaillant ? Avec les autres membres des commandos, il vient à Paris en voiture. La veille des attaques, il loge avec eux dans un appartement mais en pleine nuit, il prend un taxi et rendre précipitamment à Bruxelles (Belgique), il ne devait pas, dit-il, participer aux tueries.