Procès du 13-Novembre : dernière plaidoirie pour les avocats de Salah Abdeslam
Dans le procès du 13-Novembre, la parole était, vendredi 24 juin, à la défense de Salah Abdeslam, seul membre des commandos ayant frappé Paris et Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) à être encore en vie.
Vendredi 24 juin, les avocats de Salah Abdeslam se sont livrés à une dernière longue plaidoirie, quatre heures durant, pour lui éviter la peine de réclusion criminelle à perpétuité incompressible que le parquet antiterroriste a réclamée. "Ils la comparent à une 'peine de mort sociale signe d'un tribunal militaire' ou encore à une 'peine de torture blanche', sans espoir de libération", explique la journaliste Sophie Neumayer depuis le Palais de justice de Paris.
Les avocats assurent qu'il ne savait pas à quoi il participait
Les deux avocats ont décrit comment le "petit gars" de Molenbeek est devenu un intérimaire du groupe État islamique, sans savoir réellement, assurent-ils, à quoi il participait. Ils assurent qu'il a bien renoncé à déclencher sa ceinture d'explosifs ce soir-là et qu'il ne peut être considéré comme coauteur des attentats commis le 13 novembre, comme l'accusation le réclame. Salah Abdeslam, qui a par moments semblé ému, aura une dernière fois la parole lundi.