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Arts et People

Procès du 13-Novembre : cette décision qui provoque la colère des victimes

Mise en place le 8 septembre dernier au lancement du procès des attentats du 13 novembre 2015, la webradio permettant aux parties civiles de suivre les débats à distance ne sera désormais accessible que sur le territoire métropolitain. Une annonce qui fait grand bruit. Ce mercredi 15 septembre, au sixième jour du procès des attentats du 13 novembre 2015, les parties civiles ont appris, via un mail de la cour d'appel de Paris, que la webradio mise en place pour permettre aux victimes de suivre les débats à distance ne serait désormais accessible que sur le territoire métropolitain. "La réglementation oblige à prendre toutes les mesures rendant impossibles les risques d'intrusion dans le dispositif ou de détournement du flux de la webradio", a justifié la plus grande juridiction d'appel de France. Le problème, c'est que cette décision empêche désormais les résidents d'outre-mer et les victimes vivant à l'étranger de suivre le déroulé du procès. Selon Philippe Duperron, président de l'association 13Onze15 Fraternité et Vérité rassemblant les victimes des attentats de Paris et Saint-Denis, l'annonce a fait l'effet "d'une très mauvaise surprise, très inattendue" pour les parties civiles, qui, même à distance, suivent avec intérêt et assiduité l'intégralité des débats. "Cela n'est pas conforme aux discussions en amont et enlève beaucoup de sa pertinence à un dispositif qui a vu hier, par exemple, près de 500 personnes connectées", a-t-il dénoncé auprès du Parisien. "Une protestation commune" en vue Dès l'annonce de la cour d'appel de Paris, des avocats de parties civiles ont dénoncé une "énorme défaillance" et annoncé leur intention de mettre en place "une protestation commune" pour obtenir le rétablissement du service. Une initiative approuvée par Life for Paris, autre association de victimes des attentats du 13 novembre 2015, dont les responsables se disent eux aussi prêts à "tenter toute forme d'action" pour que "cette erreur" soit réglée "rapidement". De son côté, la cour d'appel de Paris n'a pas souhaité faire de commentaire. Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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