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Insolite et Faits divers

Procès de l'attentat de Nice : les temps forts de la troisième semaine d'audience

Depuis ce mardi 20 septembre, près de 300 parties civiles ont commencé à témoigner à Paris au procès de l'attentat de Nice. Pour elles, c'est le moyen de dire à la cour l'"atrocité" de ce qu'elles ont vécu, de "tourner une page" ou de "rendre hommage" aux disparus. A partir de ce mardi 20 septembre, près de 300 parties civiles vont venir témoigner à Paris au procès de l'attentat de Nice. Pour elles, c'est le moyen de dire à la cour l'"atrocité" de ce qu'elles ont vécu, de "tourner une page" ou de "rendre hommage" aux disparus. Mardi 20 - Le patron de la boite de nuit le High Club qui n'avait jusqu'ici jamais été entendu La cour a entendu mardi deux premières parties civiles : Jérôme Calatraba, gérant d'une discothèque transformée en "poste médical avancé" après l'attentat, qui espère avoir "fait le maximum" pour contribuer à sauver des victimes.  Une de nos équipes l'a rencontré à Nice, là où il continue de vivre : Mercredi 21 - La famille Borla revit son cauchemar à la barre Le 14 juillet 2016, la famille Borla a perdu Laura, âgée de 13 ans et demi, lors de l'attentat sur la Promenade des Anglais qui a causé la mort de 86 personnes à Nice. Ce mercredi 21 septembre, une partie de sa famille est venue témoigner devant la cour d'assises spéciale pour raconter ce qu'ils ont vécu comme un cauchemar. Certaines victimes sont bien sur marquées à jamais. "J’ai vu le camion foncer sur des enfants, j’ai vrillé. J’ai sorti mon couteau et j’ai couru derrière le camion, je voulais le neutraliser", raconte Gwenaël Leriche.   Jeudi 22 - Le témoignage des soeurs courage Odile Caleo, son compagnon Mathias et sa mère Jocelyne sont tous les trois décédés lors de l'attentat du 14 juillet 2016. Ils étaient venus au feu d'artifice avec deux de leurs nièces, Emma, 13 ans, et Soad, 15 ans. Leur famille a témoigné ce jeudi 22 septembre. Le soir du 14 juillet 2016, Soad, 15 ans à l'époque, était sur la promenade des Anglais avec sa petite soeur Emma, 12 ans, leur grand-mère maternelle, leur tante et son mari. Seules Soad et Emma ont survécu.La France, Nice... tout cela était nouveau pour les deux jeunes filles dont la famille était alors expatriée au Gabon. >>> Leur récit à lire ici. Semaine prochaine  Sur plus de 2.000 parties civiles constituées au procès, près de 300 ont exprimé le souhait de témoigner. Certaines étaient présentes sur la Promenade des Anglais le soir de l'attaque et ont été blessées ou traumatisées, d'autres y ont perdu un ou plusieurs proches, parfois une famille entière. Cinq semaines leur seront consacrées. La semaine prochaine sera donc la 2e. "Je vais essayer de montrer qui était Camille, ce qu'elle avait fait dans sa courte vie. Ce sera un hymne à la vie", prévoit ainsi Anne Murris, qui évoquera le 29 septembre sa fille unique, tuée à 27 ans par le camion-bélier de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel le 14 juillet 2016.

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